Maxime Pouponnot a connu le départ du Dakar pour y avoir accompagné son père en 1998, à Versailles, alors qu’il avait deux ans. Cette semaine, les Niortais ont découvert son arrivée. « Que du bonheur »s’émerveille-t-il sous l’arche finale, franchie à Shubaytah, dans le désert d’Arabie Saoudite.
Le motard de 29 ans a réalisé la course la plus difficile, qui a duré deux semaines et parcouru environ 8 000 kilomètres. Une aventure vécue en famille aux côtés de son père Laurent et de son frère Rémy, “fier” de leur protégé.
« Heureux d’avoir réussi une telle épreuve »
« C’est beaucoup d’émotion, car je ne me suis jamais mis de pression mais c’est quelque chose que j’avais vraiment envie de faire. Et quand je m’investis dans quelque chose, j’essaie vraiment de tout mettre en œuvre et de réussir.a commenté Maxime, 62 anse à l’arrivée, la médaille de finisher durement gagnée autour du cou.
« Je suis heureux d’avoir réussi un tel test. Nous allons maintenant prendre du temps, profiter avec ma femme et ma famille. »
Le Niortais repart également du Dakar avec un “Dare”, décerné par l’organisation pour récompenser sa combativité lors d’une étape terminée tard dans la nuit, après de longues heures de mécanique pour réparer sa moto, puis de pilotage à la lumière du phare dans les dunes. ” Celui-là, je m’en souviendrai ! ” »il plaisante.
Sa détermination lui a permis d’aller au bout et de boucler l’étape. Sans cela, il aurait pu continuer la course, sans recevoir de médaille de finisher.
-Chollet en route vers le dixième
Habitué du Dakar, Guillaume Chollet termine pour la sixième fois en neuf participations.
“C’est toujours aussi émouvantil rayonnait à son arrivée. C’était un Dakar fou. Il fallait être prêt, solide, fort, avoir parfois l’intelligence de redonner, ce que j’ai fait… Je suis satisfait de mon Dakar. Et je le dis : ce n’est pas ma médaille, mais notre médaille, car il y a beaucoup de gens qui ont participé pour que je puisse l’avoir. Je pense à mon chéri, mes enfants, mes parents et beaux-parents, mes amis, mes partenaires… Je suis bien consciente que sans eux, je ne ferais pas grand chose-choisi. »
Classé 51eLe Niortais améliore de huit positions son meilleur résultat en course. La cerise sur le gâteau, mais pas une priorité, assure-t-il.
« À mi-parcours, ils m’ont mis dans la tête qu’il fallait foncer, pousser. Je me suis interdit… je connais les enjeux et au final, que je finis 50e ou 48eJe suis content, car l’objectif est d’être à l’arrivée. » C’est toute l’expérience du motard des Deux-Sévrien qui a parlé.
Depuis plusieurs années, Guillaume affiche son intention d’atteindre la dizaine de participations. Un dernier pour la route en 2026, alors ? “Je n’ai pas dit ça”il sourit. « L’objectif est d’en faire dix en moto, après on verra. Le problème, c’est que j’ai 41 ans, je ne me vois pas encore abandonner le Dakar… Rendez-vous en 2026, après on verra la suite. Mais je n’annonce pas que ce sera la dernière ! »