« La pression foncière ne permet plus aux éleveurs de trouver des terres en plaine à des prix acceptables » dénonce le mouvement clandestin pour lequel “La spéculation agricole (…) revient à la mode” et « transforme notre secteur primaire en un vaste terrain de jeu spéculatif », au « détriment d’une agriculture de subsistance respectueuse de l’environnement ».
Le texte qualifie « la crise de la fièvre catarrhale » élément “le plus urgent et le plus grave pour l’élevage ovin », accusant “l’Etat français” avoir “permis de dégrader une situation pourtant terriblement prévisible.
Il accuse également l’État “négligence” concernant la protection des cultures insulaires contre Xylella Fastidiosa, la bactérie destructrice des olives qui a fait des ravages dans les Pouilles italiennes.
Trois attentats revendiqués
Le texte revendique enfin trois attentats : la destruction par un engin explosif, le 31 décembre, du portail de la Direction départementale de l’emploi de Haute-Corse, à Borgo, dont la direction des services vétérinaires qu’ils affirment avoir visé.
Les deux autres « actions contre la colonisation des colonies » concernait deuxRésidences des colons français à Prunelli di Fium’orbu et Quenza.
La maison Quenza était une résidence principale appartenant à un couple de l’Ain, fortement endommagée par une explosion en mai dernier. Celle de Prunelli aurait également été endommagée par un engin explosif fin octobre, mais le procureur Jean-Philippe Navarre avait alors précisé qu’aucune inscription ni revendication n’avait été découverte.