l’essentiel
Pérou, Bolivie, Argentine, Chili. Une famille de valeureux Montalbanais revient ce dimanche 26 janvier 2025 d’un voyage en tandem. Les amis cyclistes sont invités à les rejoindre à Montech, au bord du canal dans le Tarn-et-Garonne, pour partager les 10 derniers kilomètres de cette belle épopée.
Nous savons que les meilleures choses ont une fin. Après 7 mois de voyage à vélo à la découverte de l’Amérique du Sud, Caroline, Thomas et leurs enfants, Paul et Marie, sont de retour. Alors qu’ils ont parcouru au moins 5 000 km à vélo depuis juillet dernier, ils rejoindront Montauban ce dimanche 26 janvier, avec leurs tandems depuis Toulouse via le canal des Deux Mers. Lors de l’escale qui sera observée pour le déjeuner à Montech, la famille Montalbanaise invite tous les amis cyclistes à les rejoindre pour partager les 10 derniers kilomètres de cette incroyable aventure qui se terminera Place Roosevelt autour de quelques photos de groupe avec leur « fan club ». De nombreux collègues, amis, famille mais aussi anonymes ont suivi les aventures de cette charmante tribu qui tient assidûment un journal de ses voyages sur la toile.
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Alors que la famille a posé les vélos pour quelques jours pour s’adonner à un peu de farniente bien méritée à Valparaíso (Chili), Thomas, le père, revient sur cette épopée familiale.
Le premier article est paru fin octobre, alors que vous étiez à Salta, en Argentine. Quoi de neuf sous le soleil ?
Nous avons complètement changé de paysage. Nous avons pu faire du vélo dans des régions bien plus vertes que le Pérou ou l’Argentine. Le sud du Chili est très vert, avec des lacs et des fjords. Cela nous a fait beaucoup de bien. Étonnamment, nous avons constaté que plus nous vivons dans des pays développés, plus nous bénéficions d’un confort matériel, plus il est difficile de vivre dans l’inconfort. Au Chili, il est plus compliqué pour nous d’évoluer vers une forme de comptage, contrairement à ce que nous avons connu au Pérou notamment. C’est peut-être de la fatigue ou parfois un peu de lassitude. Mais après quelques jours de vie sédentaire, la vie nomade nous manque déjà ! De là à dire qu’un futur grand voyage est déjà dans nos têtes, il n’y a qu’un pas !
Est-ce que c’est ce qui vous a le plus pesé ?
Non. Le plus dur n’est pas l’inconfort, c’est de ne pas savoir où l’on va dormir chaque nuit. C’est un effort quotidien auquel on consent plus facilement au début mais chaque jour il nous épuise.
A l’inverse, quel est le meilleur souvenir de voyage que vous rapportez dans vos bagages ?
L’Argentine était géniale. L’accueil de la population nous a vraiment marqué. Les gens sont gentils… Il y a une vraie fraternité avec les Français.
Même si nous envisageons souvent nos relations avec les Argentins à travers le prisme compétitif du sport…
-Oui et on nous a beaucoup demandé qui était le meilleur entre Messi et M’Bappé. Une fois qu’on admet que pour le moment c’est Messi, tout va bien [rires]. Non, sérieusement, il y avait vraiment là quelque chose d’exceptionnel. Spontanément, des gens nous ont proposé de nous aider et de nous héberger !
Comment voyez-vous le développement de vos enfants ?
Tous deux y ont fêté leur anniversaire : Paul a eu 10 ans le 14 août et Marie 5 ans le 15 novembre. Tous deux ont gagné en maturité, en ouverture aux autres et en autonomie. Non pas qu’ils ne l’étaient pas auparavant, mais cela les a éveillés au monde. Et aux autres.
Comment abordez-vous votre retour en France ?
Il n’y a pas de souci particulier. Il va falloir retrouver le rythme de la vie quotidienne, au travail, aux courses, aux corvées, aux activités des enfants. Mais d’un autre côté, il y a une certaine stabilité qui vaut le coup.
Alors que c’est justement ce rythme effréné qui vous a poussé à voyager…
Oui, mais désormais, il y aura plus de recul sur certains sujets professionnels, notamment. Et le fait de vivre dans des conditions de vie peu privilégiées comme en France relativise les choses.
*Pour contacter la famille et en savoir plus sur cette étape cycliste ouverte à tous : lesbrullacavelo.fr