Le chef de la diplomatie française reconnaît tranquillement la fin des accords de 2022 avec l’Algérie

Le chef de la diplomatie française reconnaît tranquillement la fin des accords de 2022 avec l’Algérie
Le chef de la diplomatie française reconnaît tranquillement la fin des accords de 2022 avec l’Algérie

Invité d’une émission de radio, le ministre français des Affaires étrangères s’est dit très préoccupé par l’emprisonnement de Boualem Sansal.

Barlamane.com l’a confirmé depuis août 2024. Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a rendu public dimanche 5 janvier “des doutes” sur la volonté d’Alger de respecter la feuille de route des relations bilatérales franco-algériennes, réitérant également ses inquiétudes concernant le cas de l’écrivain Boualem Sansal.

«En 2022 (…) nous avons rédigé une feuille de route (…), nous voulons nous assurer qu’elle puisse être suivie”a déclaré le ministre des Affaires étrangères lors d’un entretien sur la radio privée RTL. “Mais on observe des postures, des décisions de la part des autorités algériennes qui permettent de douter de l’intention des Algériens de s’en tenir à cette feuille de route. Parce que pour tenir la feuille de route, il faut être deux »il a ajouté.

M. Barrot s’est déclaré “comme le président de la République, très préoccupé par le rejet de la demande de libération adressée par Boualem Sansal et ses avocats.”

Détracteur du pouvoir algérien, Boualem Sansal, 75 ans, né d’un père d’origine marocaine et d’une mère algérienne, est incarcéré depuis la mi-novembre pour atteinte à la sûreté de l’État et se trouve en cellule de détention. soins depuis la mi-décembre.

« Je suis préoccupé par son état de santé et (…) La est très attachée à la liberté d’expression, à la liberté d’opinion et considère que les raisons qui ont pu conduire les autorités algériennes à l’incarcérer ne sont pas valables »noted Jean-Noël Barrot.

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a évoqué pour la première fois dimanche dernier l’arrestation de l’écrivain mi-novembre à Alger, le qualifiant d’« imposteur » envoyé par la France.

L’auteur de « 2084 : la fin du monde», naturalisé français en 2024, est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du code pénal, qui sanctionne « comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sécurité de l’État, l’intégrité territoriale, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions. “Nous voulons entretenir les meilleures relations avec l’Algérie (…) mais ce n’est pas le cas aujourd’hui», a regretté le ministre français.

Alger a retiré son ambassadeur de Paris fin juillet lorsque le président français Emmanuel Macron a apporté un fort soutien aux propositions marocaines concernant le Sahara, avant de se rendre à Rabat fin octobre.

 
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