En Corée du Sud, le Parlement a destitué le président par intérim Han Duck-soo, deux semaines après le président Yoon Suk-yeol. Son sort est entre les mains de la Cour constitutionnelle, alors que le pays s’enfonce encore plus dans une crise politique et économique. Le won, monnaie nationale, est à son plus bas niveau depuis quinze ans.
A quelques mètres de la Cour constitutionnelle de Séoul, des centaines de manifestants célèbrent la destitution de leur Premier ministre par le Parlement. Malgré les températures négatives et les légers flocons de neige qui commencent à tomber, ils chantent à tue-tête et scandent des slogans. Musiciens, et même pom-pom girlsse relaient sur scène.
Il s’agit de la deuxième mise en accusation en deux semaines, après celle du président Yoon Suk-yeol le 14 décembre. Le 3 décembre au soir, il avait tenté de déclarer la loi martiale sur le territoire avant de faire volte-face sous la pression des citoyens et des députés. Depuis, le pays est plongé dans une crise sans précédent depuis près de quarante ans. Son Premier ministre et président par intérim, Han Duck-soo, vient de chuter le 27 décembre, avec 192 voix, soit l’unanimité.
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