La liberté que prend le président américain élu Donald Trump de se moquer du Canada et de se moquer de ses dirigeants est sans précédent dans l’histoire des relations entre les deux pays, estime un analyste qui rappelle le caractère « revanchiste » du républicain.
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C’est la première fois que le Canada occupe autant de place dans le discours officieux du président des États-Unis. […] Il y a évidemment le côté le plus sombre dans tout ça, c’est que M. Trump est un peu vengeur», a déclaré mardi Stéphan Bureau à TVA Nouvelles.
Si Trump s’en est pris à Chrystia Freeland après sa démission du gouvernement libéral, c’est parce qu’il voulait régler de vieux comptes avec l’ancienne ministre des Affaires étrangères, qui avait «négocié de main de maître» l’accord de libre-échange, a détaillé M. Bureau.
Selon l’analyse de M. Bureau, Justin Trudeau se retrouve, après la démission de la ministre Freeland, dans une position d’extrême faiblesse face à Donald Trump qui est tout-puissant avec le contrôle des deux Chambres.
Mercredi, le milliardaire républicain est revenu à la charge en répétant sur son réseau Truth Social son idée d’unir le Canada à son voisin du sud comme le 51.e State, une proposition qu’il avait déjà faite au Premier ministre lors du fameux dîner à Mar-a-Lago.
« De nombreux Canadiens souhaitent que le Canada devienne le 51e État. Ils économiseraient énormément en impôts et en protection militaire. Je pense que c’est une excellente idée. 51e État ! » a écrit M. Trump sur son réseau social.
Dans sa propension à ridiculiser les dirigeants canadiens en traitant notamment M. Trudeau de « gouverneur », Donald Trump a lancé une fléchette à Mme Freeland, qui venait de démissionner de son poste de ministre des Finances à Ottawa.
« Son comportement était complètement toxique et pas du tout propice à la conclusion de bonnes affaires pour les très malheureux citoyens du Canada. Elle ne manquera à personne ! a plaisanté le milliardaire républicain.
