Tous les signaux semblent donc encore au vert pour que le Père Fouras, Passe-Partout et les autres pensionnaires du fort poursuivent l’aventure dans le futur. Tous sauf un ! Et c’est un os parce que c’est le Fort lui-même. Construit en 1957, le bâtiment militaire subit les outrages du - et des éléments, maritimes en l’occurrence. Bref, il s’abîme, notamment sous l’impact des vagues.
Patrice Laffont se souvient du Père Fourras belge dès les débuts de Fort Boyard : « Comme il savait qu’il était devenu très vite célèbre, il faisait chanter la production.
Le département de Charente-Maritime où il est installé lance un appel à l’aide pour assurer la pérennité du fort. Avec la Fondation du Patrimoine, elle recherche des dons à hauteur de 9 millions d’euros pour compléter le budget des travaux nécessaires prévus qui s’élève à plus de 44 millions. Parmi les projets prévus, il y a la volonté de redonner à Fort Boyard sa silhouette originale. Cela comprenait un éperon au nord. C’était très important puisqu’il servait de brise-lames pour protéger la construction des vagues. L’aménagement d’une plateforme d’amarrage pour accueillir les visiteurs est également à l’ordre du jour. L’idée est de permettre au tourisme de s’y développer alors qu’il n’y aura pas de tournage d’émissions télévisées. Fort Boyard et ce d’ici 2028. Il est vrai qu’actuellement, aller au fort est assez sportif comme on l’a vu dans une émission de France 2 présentant les coulisses du jeu télévisé.
Une université belge participera aux travaux de rénovation de Fort Boyard
Principalement intéressée, ALP, la société de production de Fort Boyard, a déjà promis de mettre la main à la poche contre un joli don, elle qui loue le fort pour 100 000 euros chaque année, peut-on lire dans Le Parisien. Quant au Père Fouras, il se donne. Il apparaît dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux dans laquelle il prévient : “Ne rien faire, c’est le mettre en danger”. Qui est-ce ? Les forts, bien sûr. Et donc, l’émission de France 2.