Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a promis de légiférer pour renforcer la laïcité dans le réseau scolaire québécois à la lumière des manquements « intolérables et inacceptables » décrits à l’école Sainte-Maxime de Laval.
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Selon un rapport publié dans La presseles enseignants de ce lycée laissaient les élèves prier en classe, les employés communiquaient entre eux en arabe et de fortes réticences s’exprimaient autour des différentes notions de sexualité abordées en classe ou lors des activités scolaires.
«Cette volonté s’inscrit dans le mandat que le premier ministre nous a confié, à la ministre responsable de la Laïcité et à moi-même», a-t-il déclaré dans une déclaration transmise à TVA Nouvelles vendredi.
M. Drainville a déclaré que « ces actes à caractère religieux contreviennent clairement aux obligations de la laïcité ».
“On imagine facilement l’impact psychologique que certains de ces comportements ont pu avoir sur les élèves”, a-t-il ajouté.
Ce dernier s’attend à ce que le Centre de services scolaire de Laval (CSSL) poursuive ses contrôles en vertu de la loi sur l’instruction publique et de la loi sur la laïcité de l’État.
“Si des sanctions disciplinaires doivent être imposées, on s’attend à ce que le CSS les impose”, a-t-il poursuivi.
Le ministre de l’Éducation a rappelé l’importance de la laïcité dans les écoles québécoises, soulignant qu’elles doivent être « des lieux où les élèves peuvent apprendre et socialiser, sans être soumis à aucune pression liée aux croyances religieuses ». [et qui incarnent] Les valeurs québécoises, notamment celle de l’égalité entre les hommes et les femmes, auxquelles nous sommes profondément attachés et pour lesquelles nous ne ferons aucun compromis.
Rappelons que le 14 novembre dernier, des mandats de vérification avaient été lancés dans 17 écoles québécoises.