«Je ne suis pas sûr que ce soit de bon goût», déclare Yves-François Blanchet

«Je ne suis pas sûr que ce soit de bon goût», déclare Yves-François Blanchet
«Je ne suis pas sûr que ce soit de bon goût», déclare Yves-François Blanchet

Yves-François Blanchet s’est dit ravi de la rencontre productive entre Justin Trudeau et Donald Trump à Mar-a-Lago vendredi dernier. Cependant, il est resté amer face à la plaisanterie du président élu selon laquelle le Canada deviendrait le 51ee État américain.

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«Je vois ça comme une blague et je ne suis pas sûr que ce soit de bon goût», a déclaré le chef du Bloc québécois en entrevue à l’émission de Mario Dumont sur LCN, mardi.

Il n’est pas surpris d’entendre ces mots sortir de la bouche de M. Trump. “C’est une blague très digne de M. Trump”, a-t-il déclaré. On voit ce qu’il peut faire quand il est de bonne humeur, on sait déjà ce qu’il peut faire quand il est de mauvaise humeur.

Le chef du Bloc s’est toutefois dit surpris par cette plaisanterie qui a été bien accueillie par certains Québécois et Canadiens.

«Le plus surprenant, c’est qu’il y a des gens au Québec et au Canada qui fantasment sur cette drôle d’idée», a-t-il ajouté.

Selon lui, ces individus devraient « abandonner le filet social » au Québec et s’exposer aux pratiques privées aux États-Unis pour comprendre le quotidien des Américains.

«C’est une autre réalité», dit-il.

S’adapter à Donald Trump

Yves-François Blanchet a salué la décision du Premier ministre canadien de se rendre à Mar-a-Lago, en Floride, pour dîner avec le président élu américain.

Photo prise de X, JUSTIN TRUDEAU

« C’est la voie à suivre lorsqu’on veut rétablir des relations positives », a-t-il expliqué.

La victoire de M. Trump ne fait pas l’unanimité et pour le chef du Bloc, il faut admettre qu’il est ici depuis quatre ans. “Il va falloir s’adapter à ça, il faut se serrer les coudes”, a-t-il admis.

Depuis les menaces de M. Trump de taxes douanières, M. Blanchet a demandé au premier ministre de déposer un plan pour mieux gérer les deux côtés de la frontière canado-américaine. Le chef de l’opposition, Pierre Poilievre, ainsi que les premiers ministres provinciaux, dont François Legault, ont également fait pression sur les libéraux.

« Aussi étrange que cela puisse paraître, nous ne sommes pas aux antipodes de M. Trump », a illustré Yves-François Blanchet.

Pour regarder l’interview complète, cliquez sur la vidéo ci-dessus.

 
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