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POLITIQUE – Ce n’est pas une surprise. François Hollande, qui jouit d’une forte popularité en Corrèze, territoire où il a longtemps été élu, est arrivé en tête au premier tour des élections législatives dans la première circonscription. Il a obtenu 37,7% des suffrages, selon des résultats partiels sur l’essentiel.
Derrière lui arrivent la candidate RN Maïtey Pouget et le candidat LR Francis Dubois. C’est donc une situation triangulaire qui se profile au second tour, à moins que le candidat LR ne décide de se retirer pour faire barrage à l’extrême droite.
Cette tentative de retour, annoncée le samedi suivant la dissolution, a lieu dans la circonscription où l’ancien président de la République a été élu pendant près de 20 ans jusqu’à son arrivée à l’Élysée en 2012. C’est depuis la ville de Tulle qu’il avait appris sa victoire face à Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle. Accéléré par ces législatives anticipées, ce retour n’est pas sorti de nulle part.
Empêché par son bilan de se représenter en 2017, François Hollande n’a jamais quitté la scène politique. En 2022, il a tenté en vain d’infléchir la campagne. Dire aujourd’hui qu’il ne pense pas à 2027 serait une erreur et un retour à l’Assemblée nationale ferait de lui à nouveau une figure de premier plan.
Il n’est pas le premier ancien président à tenter un tel pari. Si Nicolas Sarkozy est revenu en 2014 via l’UMP puis Les Républicains (jusqu’à sa défaite à la primaire de 2016), Valéry Giscard d’Estaing est lui aussi redevenu député. C’était en 1993 (et jusqu’en 2022), soit 12 ans après son départ de l’Élysée. Exactement comme François Hollande.
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