favoris, chances françaises, record… l’édition 2024 en dix questions

favoris, chances françaises, record… l’édition 2024 en dix questions
favoris, chances françaises, record… l’édition 2024 en dix questions

A la veille du départ de la 111ème édition de la Grande Boucle à Florence, la rédaction sportive de Figaro répond aux différentes questions avant le départ.

Partant de Florence et arrivant à Nice, l’édition 2024 du Tour de France sera forcément unique. Avec un plateau 5 étoiles parmi les favoris, la 111e édition de la Grande Boucle suscite des attentes… mais aussi des interrogations. Focus sur dix d’entre eux avant le Grand Départ de Florence, ce samedi 29 juin.

Le duel Vingegaard-Pogacar tiendra-t-il toutes ses promesses ?

On l’espère en tout cas. Féroce, homérique par moments, le duel entre les deux extraterrestres du peloton mondial devrait animer les trois semaines de la 111e édition. Deux temps, de grandes batailles en montagne, où chacun peut compter sur de fidèles compagnons de route, Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard devraient rivaliser d’ardeur pour déterminer qui des deux remportera en premier son troisième Tour. La seule inconnue est l’état de forme du double vainqueur sortant, victime d’une grave chute en avril, et qui reprendra la compétition ce samedi à Florence.

Tour de France : les plus grandes rivalités de l’histoire

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Un outsider peut-il gagner ?

Deux noms me viennent immédiatement à l’esprit. D’abord, celui de Primoz Roglic, éternellement maudit sur le Tour (battu dans un temps irréel par Pogacar en 2020, retraité les deux années suivantes) et désormais libéré de l’ombre Vingegaard à Visma. Mais le poids des années peut compter (34 ans), même si le Slovène s’est rassuré en remportant le Critérium du Dauphiné avec une longueur d’avance sur Matteo Jorgenson (Visma-Lease a Bike). Détaché de Vingegaard, l’Américain, vainqueur des courses ASO cette année (vainqueur de Paris-Nice et 2e du Dauphiné) pourrait aussi avoir une carte à jouer en cas de défaillance de son leader danois. Mais l’autre outsider fait partie des attractions de cette nouvelle édition : Remco Evenepoel. Troisième homme annoncé, le Belge s’avance en outsider sérieux, mais sans grande certitude. Une chose est sûre, si le duo Pogacar-Vingegaard navigue aux altitudes où ils se trouvent, il sera quasiment impossible de les rattraper.

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Quels coups de cœur pour des maillots distinctifs ?

Seul au monde sur le Giro d’Italia, Tadej Pogacar aborde son 5e Tour de France en grand favori. Mais le Slovène ne pourra plus jouer pour le maillot blanc. Meilleur jeune coureur du Dauphiné, Matteo Jorgenson fait partie des favoris pour le maillot blanc. Sur le plat, le maillot vert sera une affaire belge entre l’expérience de Wout van Aert et Jasper Philipsen, sans oublier l’enthousiasme juvénile du récent champion de Belgique Arnaud de Lie. Et en l’absence des sprinteurs, Romain Bardet, en forme sur le Giro, saura montrer son courage dans les montées pour décrocher un deuxième maillot à pois, pour son dernier sur le Tour.

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Quels Français évolueront dans le top 5 ?

Dernier Français à avoir terminé dans le Top 5 du Tour de France (2022), David Gaudu ne devrait pas réaliser la même performance. Le leader de la Groupama-FDJ ne disputera pas le classement général selon les dernières déclarations de son directeur sportif, Marc Madiot. Sur le papier, aucun Français n’aura la capacité de terminer dans les cinq premières places du classement général lors de cette 111e édition. Lucide.

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Qui a la plus grande armada ?

Véritable machine à gagner, la Visma-Lease a Bike est une machine (très) grippée en 2024. Le récent forfait de Sepp Kuss, l’élégant lieutenant de luxe de Vingegaard en montagne – accessoirement titré sur la Vuelta 2023 –, fragilise un peu l’équipe néerlandaise, qui pourra enfin compter sur Wout van Aert et Matteo Jorgenson en seconds couteaux ambitieux. De l’autre côté, UAE Emirates avance avec une armada jamais vue autour de Pogacar. Adam Yates, Joao Almeida, Juan Ayuso… autant de leaders en puissance, sans oublier les lieutenants Pavel Sivakov, Nils Pollitt et Tim Wellens… Reste à savoir si une guerre d’égos pourrait ou non perturber l’ensemble.

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Quel profil pour cette édition 2024 ?

Cette 111e édition empruntera un itinéraire inédit depuis le Grand Départ en Italie pour saluer la mémoire des grands champions transalpins avec deux premières étapes accidentées. Puis, le peloton gravira le col du Galibier dès la 4e étape. L’une des 67 ascensions de ce Tour qui retrouvera les Pyrénées en troisième semaine. A un mois des JO de Paris, ce Tour sera difficile pour les sprinteurs qui auront plusieurs occasions de s’illustrer avec neuf étapes plates. Et enfin, le Tour quittera les Champs-Élysées, lieu d’arrivée depuis 1975, pour emprunter les routes de Nice avec un contre-la-montre final de 33 km, le deuxième de cette édition, qui pourrait renverser certaines surprises à l’image de la victoire de Greg LeMond aux dépens de Laurent Fignon en 1989.

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Quel est le pas de la reine ?

Feu d’artifice attendu comme d’habitude… le 14 juillet, entre Loudenvielle et le plateau de Bielle (étape 15). Au programme, quatre cols de première catégorie se dresseront devant les coureurs, dont la mythique montée du Portet d’Aspet, pour sa 35e apparition sur le Tour. Le peloton empruntera son versant le plus raide. 4,3 km à 9,6% de moyenne. Un géant parmi les géants. Ils s’attaqueront enfin à l’ascension du plateau de Beille (15,7 km à 7,8% de moyenne, et des pointes à plus de 12%). La victoire se jouera au sommet en ce jour de fête nationale.

Les ascensions mythiques du Tour de France

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Le Tour se jouera-t-il déjà à Nice ?

Pour la beauté du Tour, il serait tentant de répondre par la négative, mais la réalité sera toute autre. Le contre-la-montre final entre Monaco et Nice (33,7 km) ne devrait avoir aucun impact sur le vainqueur de la 111e édition. Compte tenu des exigences du parcours, la différence se fera probablement (bien) avant l’arrivée prévue le 21 juillet. Néanmoins, il pourrait y avoir des changements pour les places d’honneur et peut-être même aux portes du Top 10.

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Cavendish peut-il s’en prendre au record de Merckx ?

A 39 ans, le sprinteur britannique a une dernière chance de battre le record d’Eddy Merckx en levant les bras pour la 35e fois sur les routes du Tour. Un exploit à la portée du « Cav », vainqueur d’au moins une étape sur un Grand Tour depuis 2021. Mais le « Missile de l’Homme » devra créer l’exploit face à un très fort peloton de sprinteurs alors qu’il n’en a remporté que deux. sprints cette saison. Parti à la retraite l’année dernière, il souhaite terminer son histoire avec le Tour de la meilleure des manières.

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Quels progrès ont été réalisés pour la sécurité des coureurs ?

Même si la sécurité est devenue l’un des enjeux majeurs avec l’accumulation des chutes graves, il n’y aura pas de nouvelles mesures sur le Tour… et ce malgré l’instauration de nouvelles mesures prises par l’UCI en mai dernier (carton jaune, restriction du port d’écouteurs, etc. .). Celles-ci entreront en vigueur en janvier 2025. Avant cela, le peloton et les commissaires observeront une période de tests du 1er août au 31 décembre. L’objectif est de procéder à des ajustements pour minimiser les risques.

 
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