Breaking news
tout ce qui va changer en juillet 2024 -
forte participation à la mi-journée – . -
ce qui vous attend cette semaine sur TF1 – . -
la justice acquitte 28 accusés -
un match tendu pour les parents -

Le dispositif d’accompagnement des locataires en difficulté pérennisé

Le dispositif d’accompagnement des locataires en difficulté pérennisé
Le dispositif d’accompagnement des locataires en difficulté pérennisé

Les autorités genevoises et leurs partenaires tirent un bilan positif du projet pilote d’accompagnement des locataires en difficulté, Domos. En deux ans, 249 ménages ont pu bénéficier de ce « mécanisme efficace » pour couvrir leurs arriérés de loyer. Il sera pérennisé à partir de janvier 2025.

Lancé en février 2022, le mécanisme est simple. A la mise en demeure est joint un formulaire que le locataire devra compléter et transmettre à l’Hospice Général. Après évaluation, ce dernier peut obtenir l’argent auprès d’une fondation privée partenaire du projet pour régler les arriérés de loyer. Les milieux immobiliers ont pour mission de faciliter les contacts et la transmission des informations.

Entre juin 2022 et mai 2024, 702 demandes ont été déposées et 240 ménages ont pu bénéficier de ce soutien, détaille jeudi le Département de la cohésion sociale dans un communiqué. Le montant des aides reçues s’élève à 785.000 francs.

Les raisons invoquées pour expliquer les problèmes liés au paiement du loyer sont multiples. La plus importante est liée à l’existence de dettes ou de factures imprévues. Le chômage et les raisons de santé viennent ensuite.

Combler un vide

Selon les contrôles effectués par les agences, plus de 86% des bénéficiaires étaient encore en possession de leur bail quelques mois après avoir bénéficié de l’aide. Par ailleurs, 64 % des allocataires n’avaient aucun nouvel arriéré de loyer.

« Contrairement à un tiers-lieu, c’est un système simple, rapide et clair. En 48 ou 72 heures, on a la possibilité de débloquer de l’argent », explique Thierry Apothéloz. Pour le conseiller d’Etat, ce système a un faible taux de récidive.

Ménages sans réserves financières

Sur les 702 demandes traitées, 35% proviennent de personnes seules, 34% de couples avec enfants et 25% de familles monoparentales. Les revenus des demandeurs sont généralement très faibles, avec un salaire moyen d’un peu plus de 3000 francs par mois.

Leur richesse est particulièrement faible, voire inexistante. En effet, plus de 90% des bénéficiaires n’ont aucune réserve financière dans le ménage (moins de 750 francs).

Les loyers des requérants tournent en moyenne autour de 1500 francs par mois charges comprises. Quant à la profession libérale indiquée, la moitié est salariée et 21% sont au chômage. Peu d’indépendants ont recours à cette aide ponctuelle. Les arriérés de report s’élèvent normalement à deux mois de loyer. S’il est difficile d’évaluer l’impact direct de Domos sur le nombre de situations traitées, il est néanmoins possible d’estimer les coûts qui auraient pu être évités grâce au système. Dans le cas où des locataires verraient leur logement résilié, le canton serait en effet tenu de prendre en charge l’hébergement d’urgence dans certains cas, soit environ 2500 francs par mois.

En supposant que la moitié des 249 ménages doivent être pris en charge, le coût total s’élèverait à 312 000 francs par mois. Sans Domos, le coût pour le canton serait donc supérieur pour un peu plus de trois mois au coût du système pour une année entière.

Pour l’avenir, une évaluation externe recommande de mieux faire connaître le dispositif Domos aux bénéficiaires potentiels ainsi qu’aux partenaires de l’action sociale en lien avec les questions de logement. Mais aussi de proposer des conseils et un accompagnement social aux bénéficiaires et de repenser les critères d’éligibilité dans certains cas et sous certaines conditions.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV performance positive du 24 au 28 juin
NEXT Combats acharnés à Gaza, situation humanitaire « désastreuse » – .