Publié le 24 juin 2024 à 17h15 / Modifié le 24 juin 2024 à 20h48
Ce sera le casse-tête de la rentrée : comprendre les conséquences financières de la réforme des retraites professionnelles. Le Conseil fédéral a tranché et présenté ses arguments ce lundi à Berne: il défend l’adaptation de la loi-cadre sur le deuxième pilier. Elisabeth Baume-Schneider, conseillère fédérale chargée de la Prévoyance sociale, l’estime nécessaire car «le système actuel n’est plus conforme à la réalité. Elle n’a pas été adaptée depuis 2005 et la prévoyance professionnelle est désormais sous pression. D’une part, il existe une pression démographique qui oblige les fonds de pension à verser des pensions plus longtemps. De l’autre, il y a la faiblesse des marchés financiers, dont les rendements sont en baisse.
C’est, à titre général, le cadre qui permet de comprendre la nécessité de cette réforme. Fruit d’un compromis parlementaire en mars 2023, il présente des avantages et des inconvénients. Mais dans quel sens penche la balance ? Pour certains, c’est une avancée majeure, pour d’autres, c’est la promesse d’une réduction généralisée des retraites. Mais comment savoir de quel côté de l’échelle on se situe ? À moins que vous ne posiez la question individuellement à votre caisse de pension, la réponse ne peut être que vague et approximative.
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