Même s’il ne peut pas confirmer les chiffres pour l’instant, Luc Toussaint assure avoir «jamais vu de tels taux de participation“Selon lui, la mobilisation des enseignants touchera à la fois l’enseignement officiel et l’enseignement catholique.”Je pense que ce sera l’une des grèves les plus suivies depuis très longtemps.», confirme-t-il.
Les cours dans les écoles FWB devraient donc être fortement perturbés mardi prochain. Si les taux de participation avancés par les syndicats se confirment, Luc Toussaint en est convaincu : «Ce ne sont pas quelques classes qui devront fermer, mais des écoles entières« .
L’accueil garanti dans les fondamentaux
Si les écoles se retrouvent sans professeur mardi prochain, la direction devra accueillir les élèves. Une réalité plus suivie dans l’éducation de base, où la garde des plus jeunes est obligatoire.
Dans l’enseignement secondaire, les portes des établissements ne seront pas fermées, mais Luc Toussaint estime «qu’en général, il y a beaucoup moins d’enfants qui se présentent alors qu’une majorité d’enseignants ont confirmé qu’ils seraient en grève« .
Voici pourquoi les enseignants seront en grève le 26 novembre dans les écoles francophones
Inquiétude concernant les conditions de travail
Les enseignants entendent, à travers ce mouvement de grève, exprimer leurs craintes soulevées par la déclaration de politique communautaire dévoilée en juillet dernier par la majorité MR-Engagés.
Parmi ceux-ci, Luc Toussaint pointe la fin des nominations remplacées par des CDI, le « définancement des établissements » et des parcours de qualification des enseignants, mais surtout la rationalisation des options d’enseignement qualifiant qui, selon lui, pourrait conduire à «une perte de plus de 500 emplois« .