Le poids des retraites reste le problème numéro un des communes wallonnes

Le poids des retraites reste le problème numéro un des communes wallonnes
Le poids des retraites reste le problème numéro un des communes wallonnes

La banque Belfius a présenté jeudi son étude consacrée aux finances des collectivités locales en Wallonie. Une étude qui porte sur la législature 2018-2024 qui s’achèvera prochainement. Que retenir de cette étude riche en chiffres et en informations ? Que les communes wallonnes sont plutôt résilientes et qu’elles ont réussi à traverser les crises survenues ces dernières années (Covid, énergie…) grâce à plusieurs facteurs comme l’indexation automatique des salaires des ménages et l’indexation du revenu cadastral.

Néanmoins, l’étude souligne une fois de plus un fait qui pose des problèmes majeurs aux municipalités, notamment aux grandes villes, et ce depuis plusieurs années. Cela devrait aussi poser encore plus de questions dans les années à venir. Il s’agit du coût des pensions des agents statutaires. Pourtant bien conscients de cette situation problématique, les différents partis politiques ne donnent pas l’impression de vouloir aborder ce problème de front. Au niveau du gouvernement wallon, des soutiens financiers sont venus éviter que certaines grandes villes (Charleroi et Liège notamment) ne s’étouffent financièrement, mais ce n’est pas une solution à long terme. L’étude de Belfius montre que 82% des responsables financiers locaux considèrent cette question comme l’enjeu numéro un de la prochaine législature.

« Il faut revenir à la retraite à 65 ans »

La réduction des agents statutaires

Et comment en sommes-nous arrivés là ? “L’alourdissement du poids des retraites des fonctionnaires statutaires reste un problème épineux. Cette tendance est soutenue par un nombre de plus en plus restreint de fonctionnaires actifs, les employés statutaires (cotisants) étant de plus en plus remplacés par des travailleurs contractuels (cotisant au système général de retraite). Les communes doivent consacrer des ressources croissantes pour continuer à garantir ces pensions – qu’elles supportent entièrement financièrement elles-mêmes dans le cadre d’un système de répartition fermé.»nous expliquons chez Belfius.

Lors des négociations en cours pour la formation des prochains gouvernements, cette difficile réalité sera-t-elle prise en compte ? Avoir.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Attendez-vous à du sang neuf chez les Canadiens
NEXT Nemesis tente un coup d’État lors de la réunion contre l’extrême droite