une nouvelle Constitution pour le Gabon

une nouvelle Constitution pour le Gabon
une nouvelle Constitution pour le Gabon

Le référendum de samedi dernier a rendu son verdict : « Le « oui » apparaît comme le grand gagnant. il s’exclame Le syndicat a Librevilletout comme l’abstention. Il leur a été demandé de dire s’ils soutenaient le projet de Constitution qui leur était soumis par un « oui » ou un « non ». Les électeurs gabonais ne se sont certes pas précipités dans les bureaux de vote samedi, mais selon les résultats officiels, le « oui » a ravi la quasi-totalité des participants. » : avec près de 92 % des voix.

Il n’en demeure pas moins que, malgré ce score écrasant, « la méfiance est apparue, estimer le site Revue du Gabon. Grâce au référendum constitutionnel, les Gabonais l’ont exprimé. Solennellement. Selon les données officielles, le pourcentage de participation s’est élevé à 53,54%, le “oui” l’ayant emporté avec près de 92% des suffrages exprimés. (…) La nouvelle Constitution aura donc été validée par moins de 50% des adhérents. Au-delà des polémiques statistiques, une grande partie de l’électorat a refusé de donner son imprimatur à ce texte pourtant essentiel. Loin des débats sur les méthodes de calcul, de nombreux compatriotes ont succombé au fatalisme, choisissant de rester chez eux, quitte à laisser les autres décider pour eux et leur avenir. ».

Dans tous les cas, pourboire Jeune Afrique« Une fois les résultats définitifs confirmés par la Cour constitutionnelle, la prochaine étape consistera à organiser des élections présidentielles, prévues en août de l’année prochaine, pour mettre fin à la transition. Le général Oligui Nguema a promis de rendre le pouvoir aux civils, mais ne cache pas ses ambitions présidentielles. « Nous sommes ici pour construire le pays et nous bâtirons ce pays ensemble », a-t-il récemment déclaré. ».

Tous les pouvoirs ?

Le pays au Burkina est divisé… D’un côté, le journal souligne « La principale avancée démocratique apportée par le texte : celle de la limitation des mandats présidentiels. Selon les termes de la nouvelle Constitution, le président est en effet élu pour 7 ans, renouvelable une seule fois. ». Mais d’un autre côté, un conseil Le pays, « le nouveau texte n’est pas sans inquiétudes sérieuses. La nouvelle Constitution supprime la fonction de Premier ministre ; ce qui, en fait, concentre tous les pouvoirs entre les mains du président même s’il y a un vice-président. On craint donc que le général Brice Oligui Nguema, qui ne cache plus ses ambitions présidentielles, se soit taillé un costume sur mesure. « . Bref, conclut le journal, « le balayeur est prêt, contrairement à ses promesses, à s’installer dans la maison après l’avoir balayée ».

Contamination des pieds ?

Dépôt Ledjely en Guinée, le pouvoir du kaki s’impose de façon durable sur le continent…

« Au Gabon, nous risquons de passer d’un total de 55 ans de pouvoir civil – certainement d’une seule famille – à un pouvoir militaire. Car cette nouvelle Constitution permet au général Clotaire Oligui Nguema de se présenter. (…) De même, en Guinée, même si le président de la transition avait initialement promis qu’il n’entendait pas se présenter, les signaux arrivant aujourd’hui de tous les mouvements de soutien qui se développent sur le terrain suggèrent que ces promesses ne prévalent plus. Mais même dans ce cas, en l’absence d’une véritable opposition, le général Mamadi Doumbouya remportera les prochaines élections présidentielles. Et il en sera sans doute de même au Mali et au Burkina Faso, il s’exclame Ledjely. D’autant plus que dans ces deux pays la crise sécuritaire servira de prétexte suffisant pour justifier que les présidents de transition, présentés comme plus capables de faire face à un tel défi, restent en place. Dans une moindre mesure, les mêmes arguments prévaudront en faveur du général Abdourahamane Tiani, au Niger ».

Et fais attention, préviens Ledjely : « le point de vue (d’une contagion kaki sur le continent) Ceci est d’autant plus à craindre que, globalement, le modèle démocratique d’inspiration occidentale est aujourd’hui ébranlé par l’émergence de dirigeants très peu enclins à se conformer aux principes qui ont servi de normes depuis la Seconde Guerre mondiale. Se sentant trompé par des politiciens soi-disant professionnels, le monde se tourne désormais vers des dirigeants soi-disant forts et au franc-parler. Même s’ils sont excentriques, populistes, autocratiques ou conspirationnistes. Or, soupire le site guinéenEn Afrique, les dirigeants qui répondent à tous ces besoins se trouvent majoritairement dans les armées. Il y a donc des raisons de s’inquiéter ».

 
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