Publié le 16 juin 2024 à 07h24. / Modifié le 16 juin 2024 à 07h25.
Plus de 500 journalistes de la presse suisse et internationale sont accrédités pour couvrir le sommet du Bürgenstock. « La Chine n’est pas présente, mais c’est important d’être ici car nous allons parler de la Chine », explique Liu, journaliste travaillant pour un média hongkongais. Pendant deux jours, avec un collègue basé à Londres, il va tenter de comprendre ce qui se passe dans ce nid d’aigle qui surplombe le lac des Quatre Cantons. «J’ai déjà mon avis», explique-t-il. Quel est l’intérêt d’organiser une conférence pour parler de paix si l’une des parties n’est pas présente ? Même si Pékin a manifesté son désintérêt, plusieurs médias chinois ont tout de même fait le déplacement.
Il en va de même pour la presse du principal absent, la Russie. Trois médias pro-gouvernementaux sont présents au sein des agences de presse Bürgenstock, Tass et Ria Novosti, ainsi qu’au quotidien économique Kommersant. «Nous n’avons reçu qu’une accréditation», déplore Youri Apreleff, correspondant de Ria Novosti à Genève. Toutes les autres agences en ont reçu deux. Selon le journaliste russe – récemment élu à la tête de l’association des correspondants de presse de l’ONU à l’issue d’un processus très controversé – « les Ukrainiens ont vraiment empêché notre présence ».
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