Je veux que mon travail inspire la passion pour le piano

Je veux que mon travail inspire la passion pour le piano
Je veux que mon travail inspire la passion pour le piano

Tony Ann est actuellement en tournée mondiale.

Kévin Condon

À 24 ans, Tony Ann est considérée comme un prodige du piano et une star des réseaux sociaux. Il visitera l’Alhambra de Genève les 26 et 27 novembre 2024. Rencontrez cet artiste canadien d’origine chinoise qui vit son rêve en voyageant à travers le monde grâce à sa passion.

D’où vient cette attirance pour le piano ?

Mon intérêt pour le piano a commencé quand j’avais 12 ans. J’étais à l’école et mon professeur nous a montré un documentaire sur la vie de Beethoven. Son histoire m’a vraiment touché et inspiré. Cela m’a vraiment donné envie de composer. Je voulais utiliser cet instrument pour créer ma propre musique, comme beaucoup de compositeurs du passé.

Quand avez-vous réalisé que vous pouviez en faire un métier ?

Je pense qu’au début j’étais trop jeune pour comprendre l’idée de carrière ou d’argent. J’étais juste vraiment passionné par l’écriture de musique. Je voulais juste faire ce que j’aimais et mes parents ne m’ont pas arrêté. Je n’ai jamais pensé à faire autre chose, parce que je n’ai jamais autant aimé quelque chose que la musique.

Vous réalisez vos propres compositions, mais aussi des feats. L’une des deux options est-elle la plus simple ?

Je pense que les deux sont très différents. Travailler seul permet plus de liberté et d’indépendance car vous n’avez pas besoin de partager vos idées et vos sentiments. Mais travailler avec quelqu’un apporte une autre forme de créativité. Si je devais vraiment me décider, je choisirais probablement de travailler seul car le public peut vraiment ressentir mes propres sons.

Lorsque vous composez pour vous-même, quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

Mon processus de composition commence toujours par une improvisation au piano. Je m’assois et joue tout ce qui me vient à l’esprit. Je n’ai pas d’inspirations spécifiques, mais je pense que les moments du passé – qu’ils soient heureux ou difficiles – peuvent m’inspirer inconsciemment. Je trouve aussi très inspirant d’être en concert, de rencontrer mes fans et de voyager à travers le monde.

C’est un peu votre marque de faire des vidéos où l’on voit votre clavier dans des paysages. Comment est né ce concept ?

Tout a commencé avec l’angle de la caméra. En fait, j’ai une GoPro que je tiens à l’aide d’un support buccal. La caméra est donc à la hauteur de mon visage lorsque j’enregistre. Ce qui n’est pas très pratique, car je ne vois qu’à moitié le piano. Au début, je voulais juste profiter des magnifiques paysages de Los Angeles parce que j’y vivais. Et depuis, grâce à mon équipe, j’ai pu tourner dans des endroits vraiment sympas comme la Grande Muraille de Chine, le Colisée ou différents endroits en Europe. C’est vraiment merveilleux !

En allant sur les réseaux sociaux, vous souhaitez sensibiliser la jeune génération à la musique classique ?

Personnellement, je ne me considère pas comme de la musique classique. Ce que je veux plutôt que mon travail inspire, c’est la passion et l’amour pour le piano. Peut-être qu’en voyant mon contenu, les enfants auront envie d’écouter Chopin, Beethoven, Mozart ou Bach, mais ce n’est pas mon objectif.

Vous êtes actuellement en tournée. Qu’est-ce que ça fait de parcourir le monde avec votre passion ?

Ce qui rend tout cela vraiment surréaliste et fantastique, c’est que tout s’est passé en un an. J’ai commencé à sortir de la musique en janvier 2023 et j’ai joué mes propres sons en novembre de la même année. Durant cette période, j’ai voyagé dans de nombreuses villes où je rêvais de jouer. Je ne pensais pas que cela arriverait aussi vite, mais plutôt dans cinq ans. C’est vraiment très émouvant et inspirant de voir la joie et les émotions que ma musique apporte au public. Se retrouver devant des milliers de fans dans différents endroits du monde est très touchant.

À quoi peut s’attendre le public qui vient à vos concerts ?

Les gens peuvent s’attendre à des émotions et à beaucoup d’authenticité car je ne joue pas seulement du piano, je parle aussi beaucoup sur scène. Et une chose que j’aime faire lorsque je vais dans un pays où l’anglais n’est pas la langue maternelle, c’est apprendre quelques mots dans la langue nationale. J’aime aussi raconter des blagues pour faire rire le public et faire des questions-réponses pour que les gens puissent en apprendre davantage sur moi.

Ce n’est pas votre première visite en Suisse. Que pensez-vous de vos fans ici ?

Je sais que je dois absolument être à l’heure. J’aime beaucoup la Suisse. C’est tellement propre et les gens sont tellement respectueux. Je dois aussi préparer quelques mots en français en venant à Genève. Je suis très touché par le soutien du public suisse. Et j’aurai peut-être la chance d’y rencontrer des fans.

 
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