Consolider la souveraineté nationale dans les secteurs stratégiques

Consolider la souveraineté nationale dans les secteurs stratégiques
Consolider la souveraineté nationale dans les secteurs stratégiques

Grâce à la vision concrète de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc se donne encore plus de moyens pour assurer sa souveraineté et renforcer la compétitivité de son économie, tout en renforçant la transparence et la bonne gouvernance des services publics.

SM Mohammed VI préside un Conseil des ministres.
Palais Royal à Casablanca, le 1er juin 2024.

Samedi 1er juin 2024, SM le Roi Mohammed VI a présidé un Conseil des ministres pas comme les autres, en ce sens qu’il a tracé les contours de l’avenir du Royaume, mettant l’accent sur la transparence et la bonne gouvernance des services publics.

Tout a commencé avec la présentation de Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances. Celui-ci s’est concentré sur les orientations stratégiques de la politique actionnariale de l’État, un cadre partagé capable de redéfinir le rôle, le positionnement, le portefeuille et le mode d’intervention de l’État dans les différents secteurs.

“Cette démarche s’inscrit dans le cadre des Orientations Royales et vise à améliorer la gestion des établissements et entreprises publics, assurer une offre de service public accessible et de qualité, et accélérer la mise en œuvre d’une politique actionnariale cohérente”, a précisé le ministre. Mme Fettah a souligné que cette politique actionnariale s’articule autour de sept orientations stratégiques.

Premièrement, faire des établissements et entreprises publics un levier stratégique pour consolider la souveraineté nationale, en soutenant les efforts de l’État dans les secteurs vitaux et stratégiques tels que l’énergie, la santé, l’eau, la sécurité alimentaire, l’environnement, la connectivité et la mobilité. Deuxièmement, en faire un moteur d’intégration continentale et internationale pour répondre aux défis géostratégiques et renforcer la coopération Sud-Sud, notamment avec les pays africains. Troisièmement, l’utiliser pour dynamiser l’investissement privé, pourvoyeur d’emplois productifs, à travers des partenariats avec le secteur privé pour renforcer la dynamique des services publics à l’échelle régionale dans le cadre d’une régionalisation avancée.

Décrets militaires
Quatrièmement, il s’agit de renforcer la gouvernance et la performance des établissements publics et des entreprises, en mettant en œuvre une gestion active de leur portefeuille pour valoriser leurs actifs et améliorer leurs performances. Le Conseil des ministres a ensuite examiné et approuvé quatre décrets relatifs au domaine militaire, destinés à améliorer les conditions professionnelles et sociales des membres des Forces armées royales (FAR). Le premier décret concerne la création de zones industrielles pour accueillir les industries de défense liées aux équipements de défense et de sécurité, aux armes et aux munitions. Dans un contexte marqué par les incertitudes géopolitiques, cette ambition nationale a enfin trouvé le chemin de la réalisation dans le plein respect de la souveraineté nationale, après la promulgation en 2020 de la loi n°10-20 qui fixe les bases juridiques pour produire localement différents types d’équipements et armes en coopération avec des fabricants privés.

Le deuxième décret porte sur le statut des enseignants-chercheurs en médecine, à travers des modifications relatives au renforcement de l’excellence scientifique et académique, à la rationalisation des procédures de promotion et à l’octroi d’indemnités spécifiques aux enseignants des établissements hospitaliers militaires. Le troisième décret concerne la coordination en hydrographie et océanographie, à travers l’inclusion du ministre des Affaires étrangères dans le Comité national de coordination pour renforcer la gestion des domaines de l’hydrographie, de l’océanographie et de la cartographie marine. .

Projets structurels
Né au sein de la Gendarmerie Royale, ce Comité, créé en 2014, a plusieurs fonctions, comme la sécurité des transports maritimes, le sauvetage et la délimitation des frontières maritimes qui est un sujet diplomatique. D’où l’importance d’établir un pont entre le ministère des Affaires étrangères et ce Comité, notamment au vu de la situation géopolitique actuelle.

Le quatrième et dernier décret concerne les attachés militaires à l’étranger. La nouveauté est la création d’un poste d’attaché militaire à l’ambassade du Maroc au Brésil pour renforcer les liens bilatéraux, compte tenu de l’importance stratégique que revêt désormais cette représentation diplomatique.

Par la suite, le Souverain a procédé à plusieurs nominations importantes étroitement liées à la politique de bonne gouvernance des services publics et aux projets structurants du Royaume clairement définis au début de ce Conseil des Ministres. Ainsi, Mustapha Farès est nommé directeur général de l’Agence nationale des ports (ANP), Mohammed Cherkaoui Eddeqaqi devient directeur général de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM), Tarik Hammane prend la tête de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable ( ONEE), Tarik Moufaddal a été nommé président-directeur général de l’Agence marocaine de l’énergie durable (MASEN) et Adil El Fakir directeur général de l’Office national des aéroports (ONDA).

De bonnes nominations qui montrent qu’ils sont les bonnes personnes, au bon endroit et au bon moment. Des jeunes et des seniors expérimentés, dynamiques et efficaces qui ont fait leurs preuves ailleurs et qui sont capables de relever les défis actuels du contexte économique, social, politique, géopolitique et environnemental. C’est aussi la preuve que le Maroc se donne les moyens d’assurer sa souveraineté nationale et de renforcer la compétitivité de son économie, suivant une vision royale, claire et ambitieuse.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Djokovic joue « sans douleur » trois jours avant Wimbledon
NEXT Oliveira est attentive au marché – .