H24, la réalité des urgences de Vivalia dans un film débat

H24, la réalité des urgences de Vivalia dans un film débat
H24, la réalité des urgences de Vivalia dans un film débat

Parfois critiquée, notamment sur les réseaux sociaux où elle ne peut répondre sans révéler le secret médical, Vivalia contre-attaque et a fait réaliser un film, « H24 », pour expliquer au public les urgences internes et soutenir son personnel.


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Deux séances à Libramont lundi soir, deux à Bastogne mardi soir, deux autres sont prévues dans les Marches le 14 novembre et (pour le moment) une à Arlon le 3 décembre. Au total, 1 200 personnes ont déjà réservé leur place pour découvrir » H24″, la salle d’urgence Vivalia vue de l’intérieur. Un film qui se veut une réponse aux critiques des services où, par exemple à Bastogne, seuls 20 cas sur les 10.000 admissions annuelles aux urgences ont fait l’objet d’une plainte auprès du médiateur hospitalier.

Très très peu de patients se plaignent sur les réseaux et pourtant ils ont un impact considérable sur notre travail. Ce n’est pas du tout représentatif de notre travail quotidien, de nos valeurs… Et ça fait beaucoup de mal aux équipes et ce n’est pas du tout constructif», Méghann DIEZ, infirmière-chef aux urgences de Bastogne

Le film H24 que propose Vivalia est donc une double réponse à la problématique : accompagner son personnel et expliquer au public le fonctionnement et les contraintes des urgences. Avec une analyse des ressources ou manques de ressources rencontrés dans nos hôpitaux. Et un débat d’idées et d’échange d’expériences. Nous avons appris lors de ce débat que des médecins urgentistes de la Croix-Rouge sont régulièrement appelés et embauchés pour compléter les cadres et épauler les services d’urgence.

Dans la salle les témoignages sont partagés. Avec, on s’en doute, une question essentielle et récurrente : y aura-t-il encore des urgences à Bastogne après le déménagement des trois hôpitaux centre-sud (Bastogne, Libramont et Arlon) à Habay-Houdemont ?

Le défi de ce film comme outil de communication et d’échange avec le public était loin d’être gagné d’avance. Mais au-delà des 1.200 inscrits aux séances, plusieurs institutions, écoles et communes ont déjà exprimé leur souhait d’héberger des projections pour informer et sensibiliser leur population.

 
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