quelles sont les causes, les symptômes et le traitement de cette bactérie ? – .

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nensurie / Getty Images La coqueluche, maladie très contagieuse et parfois grave, connaît « un rebond assez explosif » depuis début 2024.

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La coqueluche, maladie très contagieuse et parfois grave, connaît « un rebond assez explosif » depuis début 2024.

SANTÉ – ​​La coqueluche est de retour. Alors qu’elle avait quasiment disparu, elle connaît un net rebond en Europe. En France, le nombre de personnes touchées par cette bactérie, responsable d’infections respiratoires potentiellement graves, a grimpé en flèche au cours des cinq premiers mois de 2024, où près de 6 000 cas ont été enregistrés, soit bien plus que sur l’ensemble de l’année 2023.

“Pour les cinq premiers mois de 2024, 5 854 cas ont été diagnostiqués”contre 495 cas sur l’ensemble de l’année 2023, 67 en 2022 et 34 en 2021, a indiqué le Centre national de référence (CNR) de la coqueluche, à l’Institut Pasteur, confirmant une information du Parisien.

Pour cette maladie très contagieuse et parfois grave, il est “un rebond assez explosif”a déclaré à l’AFP le directeur du CNR, Sylvain Brisse. « On s’attendait à une résurgence de cette maladie cycliquequi culmine tous les trois à cinq anssachant que le dernier pic date de 2018. La période Covid a retardé la reprise, maintenant elle revient vraiment en force”il ajouta.

Au premier trimestre 2024, une quinzaine de clusters (cas regroupés) principalement en collectivité – écoles maternelles, écoles primaires, crèches et crèches – mais aussi au sein de la famille ont été signalés à Santé publique France.

Qu’est-ce que la coqueluche ?

Il s’agit d’une bactérie, Bordetella pertussis, qui provoque une infection respiratoire à long terme. Le symptôme majeur de la maladie est une toux fréquente, prolongée et caractéristique.

Les crises de toux sont soudaines, violentes et répétées. Ils provoquent des spasmes (secousses) et la respiration devient difficile. ” A la fin de la quinte de toux, le patient reprend sa respiration avec une inspiration ample et longue, accompagnée de l’émission d’un son aigu (appelé « chant du coq »). Il émet difficilement des crachats clairs et épais », décrit l’Assurance Maladie.

Des vomissements surviennent souvent, surtout après les crises. En revanche, la coqueluche ne s’accompagne pas de fièvre. Entre chaque quinte de toux, le patient ne présente aucun symptôme.

La transmission, aéroportée, se fait très facilement par gouttelettes, principalement au sein de la famille ou dans les communautés. Autrement dit, c’est une bactérie très contagieuse. ” Une personne infectée transmet la maladie à 15 autres personnes en moyenne », indique l’Institut Pasteur. L’incubation dure en moyenne 9 à 10 jours.

La maladie peut être grave pour les nourrissons : ils peuvent présenter une coqueluche maligne accompagnée d’une détresse respiratoire et d’une détérioration d’un ou plusieurs organes. Les personnes vulnérables (patients respiratoires chroniques, personnes immunodéprimées, femmes enceintes) sont également plus à risque. Les décès sont rares, mais peuvent survenir particulièrement chez les très jeunes nourrissons non vaccinés.

Quel traitement ?

Une fois la coqueluche diagnostiquée, parfois via un test PCR, un traitement « vise à éliminer la bactérie et consiste à administrer des antibiotiques le plus tôt possible », rappelle l’Organisation mondiale de la santé. Ce sont principalement des macrolides.

Une antibiothérapie est recommandée à toutes les personnes proches du patient, même asymptomatiques, et quel que soit leur âge, si elles n’ont pas reçu de rappel vaccinal au cours des cinq dernières années. », conseille l’Institut Pasteur.

Il s’agit de réduire rapidement la contagiosité et de permettre au patient de réintégrer la communauté après quelques jours de traitement. L’hospitalisation est fortement recommandée pour les enfants âgés de 0 à 3 mois, notamment pour une surveillance cardio-respiratoire.

Même si elle reste rare, la résistance aux antibiotiques doit être surveillée. « On commence à avoir des souches résistantes aux macrolides, ce qui peut compliquer la prise en charge des patients, avec des conséquences parfois graves pour les nouveau-nés »selon l’expert Sylvain Brisse.

Comment prévenir les infections ?

La prévention repose principalement sur la vaccination », rappelle l’Institut Pasteur. La primo-vaccination chez les enfants est administrée entre 2 et 4 mois, suivie d’un rappel à 11 mois. Puis un deuxième rappel à 6 ans et un troisième entre 11 et 13 ans. Chez l’adulte, un rappel est recommandé à partir de 25 ans.

Les populations les plus touchées sont les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés (moins de 2 mois) et les adolescents et adultes qui ont perdu la protection conférée par le vaccin, souvent faute de rappels. La vaccination des femmes enceintes est particulièrement cruciale pour protéger les futurs bébés, insistent les spécialistes.

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