Publié le 6 novembre 2024 à 15h07 / Modifié le 6 novembre 2024 à 16h47
Pauline Godat, c’est un peu La Bosse : elle respire la quiétude. Installée avec sa famille dans une ancienne ferme du hameau Franc-Montagnard, la députée Verte de 35 ans ne montre rien de l’intensité qui anime ses journées depuis plusieurs semaines. Mais la course au gouvernement jurassien ne lui laisse aucun répit. Le 24 novembre, elle sera opposée aux urnes au centriste Ajoulot Stéphane Theurillat pour succéder au PLR Jacques Gerber, nommé délégué du Conseil fédéral pour l’Ukraine début septembre. Un autre candidat, Pascal Prince (HelvEthica), ne devrait prendre que peu de place dans ce duel gauche-droite.
« J’entre en contact avec la population aux guichets et lors des événements culturels. Je ne suis pas les événements sportifs, car ce n’est pas dans mes habitudes et ce serait opportuniste », rit-elle en s’asseyant à la table familiale. Elle raconte comment elle a développé une conscience écologique dès son enfance passée à Movelier, entourée de nature et d’animaux. «Quand j’étais petite, je rêvais d’être volcanologue, mais j’ai vite compris qu’il n’y avait pas de travail en Suisse!» Elle s’intéresse ensuite à la psychologie qu’elle étudie entre Bâle et Fribourg. « J’ai toujours voulu comprendre comment les gens travaillent et pourquoi ils n’arrivent pas à se mettre d’accord. »
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