Moins d’attaques de loups mais plus d’autorisations de tir

Moins d’attaques de loups mais plus d’autorisations de tir
Moins d’attaques de loups mais plus d’autorisations de tir

Régulation des prédateurs

Moins d’attaques de loups mais plus d’autorisations de tir

Les loups sont de plus en plus visés par des décisions de tir alors que les attaques de troupeaux ont diminué en Suisse, sauf dans le canton de Vaud où elles ont augmenté.

Publié aujourd’hui à 11h51

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De plus en plus de loups sont visés par une décision de tir alors que le nombre de cheptels tués continue de baisser en 2024, s’inquiète une alliance d’associations écologistes. Cela exige que la réglementation du travail soit menée avec modération.

«Par rapport à l’année dernière, les attaques de troupeaux ont encore diminué, et ce pour la troisième année consécutive», notent mercredi BirdLife, le Swiss Wolf Group (GLS), Pro Natura et le WWF dans un communiqué commun. Même si le nombre de loups a augmenté, la Confédération et certains cantons « mènent une politique déconnectée de la réalité ».

Dans le détail, les attaques d’Ysengrin n’ont augmenté que dans le canton de Vaud. Ils ont diminué en Valais et dans les Grisons. “Cette tendance à la baisse était déjà une réalité à l’été 2023, donc avant le début des tirs préventifs ordonnés sans retenue”, déplorent les quatre associations.

Ils ont sensiblement diminué en Valais (de 265 à 195), dans les Grisons (de 360 ​​à 324) et à Glaris (de 30 à 4). Les chiffres proviennent des données mensuelles fournies par les cantons.

Les efforts de protection des troupeaux expliquent ces diminutions. “Cette tendance à la baisse était déjà une réalité à l’été 2023, donc avant le début des tirs préventifs ordonnés sans retenue”, déplorent les quatre associations.

Huit autorisations

Malgré ces chiffres en baisse, le nombre de tirs autorisés a augmenté. Depuis l’hiver dernier, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a donné son feu vert au tournage de huit packs.

Dans certains cantons, il suffit qu’une meute ait attaqué un seul animal d’élevage protégé pour qu’il soit condamné, notent les associations. Ils rappellent toutefois que l’abattage de meutes entières ne doit être envisagé qu’« en dernier recours, lorsque toutes les autres mesures alternatives ont échoué ».

Aux yeux de BirdLife, du Swiss Wolf Group (GLS), de Pro Natura et du WWF, la loi n’est parfois pas respectée. La mise en œuvre des autorisations de tournage « méconnaît parfois les dispositions de l’OFEV relatives à la protection de la jeunesse ou l’interdiction de tirer dans les régions où se chevauchent des meutes ».

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