Macroéconomie, politique monétaire, phénomènes de marché : chaque semaine, Le Figaro Patrimoine et Bourse propose le point de vue d’un professionnel de la finance.
Quel analyste n’a pas une opinion positive sur les petites valeurs ? Si historiquement, ils font mieux que les grands, ce n’est plus le cas depuis des années. La banque d’investissement américaine Goldman Sachs constate qu’à ce jour, 2024 ne fait pas exception, toutes régions confondues.
Et si en Europe, petites majuscules n’ont sous-performé les grandes valeurs que de 4% depuis, principalement parce que Granolas, les « méga caps » du Vieux Continent, «ont perdu 7% depuis leur pic de début septembre», commente la stratège Lilia Peytavin. En effet, “l’environnement macroéconomique n’est pas particulièrement favorable aux petites capitalisations européennes».
Ces 3 facteurs qui pèsent lourd
D’abord parce que malgré la BCE, «les taux d’intérêt obligataires restent élevés» et ça «50% des dettes de petite valeur sont à taux variable« . Ensuite, la croissance atone du Vieux Continent pèse lourdement sur les petites valeurs, plus cycliques et plus manufacturières que les autres.
Enfin, “nous pensons de manière assez contre-intuitive que le…
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