Publié le 2 novembre 2024 à 17h03 / Modifié le 2 novembre 2024 à 17h13
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Le diplomate nord-coréen Ri Il-kyu a fait défection l’année dernière alors qu’il était en poste à La Havane
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A Genève, il raconte sa fuite et témoigne de la répression d’un régime qui se maintient par la terreur
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Le dissident explique les raisons du rapprochement entre Moscou et Pyongyang. Kim Jong-un fournit ses troupes d’élite à Vladimir Poutine en échange du veto russe à l’ONU
C’est à la mission sud-coréenne auprès de l’ONU à Genève que l’on retrouve Ri Il-kyu. En compagnie de diplomates sud-coréens et sous la protection d’un officier de la police fédérale, il a pour la première fois livré son article à un journal hors de Corée. Il parle couramment l’espagnol et comprend le français, mais c’est grâce à un interprète qu’il répond aux questions des Temps avant de reprendre l’avion pour Séoul. Sa vie serait menacée.
L’année dernière, Ri Il-kyu était chef politique de l’ambassade de Pyongyang à La Havane. Sa mission ? Empêcher Cuba, l’un des alliés les plus sûrs, d’établir des relations diplomatiques avec la Corée du Sud. Début novembre, après avoir informé sa femme et sa fille six heures plus tôt, ils se sont envolés tous les trois pour Séoul. Il a fait défection. Il est le plus haut diplomate à fuir son pays depuis 2016. Un coup dur pour Pyongyang, ses diplomates à l’étranger faisant partie de l’élite du régime.
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