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Près de la moitié des salariés au service du groupe environnemental en poste depuis 2022 ont quitté leur poste depuis juin. Certains parlent d’un manque de considération et d’une lourde charge de travail.
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C’est avec des troupes absentes ou renouvelées que le groupe écologiste a abordé la séquence budgétaire cet automne, alors que la situation politique a déjà poussé les élus à travailler dans l’urgence, selon une copie révélée en dernière minute par l’exécutif. Pas du côté des députés, passés de 23 à 38 après les élections législatives anticipées de 2024, notamment en intégrant les cinq “insurgés”, ces ex-rebelles en rupture avec Jean-Luc Mélenchon. Mais du point de vue des conseillers du groupe, c’est-à-dire les onze salariés employés par le collectif des élus pour gérer des sujets thématiques ou des fonctions supports. Contrairement aux assistants parlementaires dont le sort est lié à l’élection de leur député, leur contrat ne prenait pas automatiquement fin avec la dissolution.
Avec des départs effectifs échelonnés depuis juin, ce sont cinq des onze collègues