à La France insoumise, Manon Aubry cherche à exister, dans l’ombre de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan

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Manon Aubry, entourée de Rima Hassan, Jean-Luc Mélenchon et Mathilde Panot, lors du congrès de l’Union populaire de lancement de la campagne LFI pour les élections européennes, à Villepinte (Seine-Saint-Denis), le 16 mars 2024. BERTRAND GUAY / AFP

Manon Aubry est en terrain amical, ce lundi 29 avril, à Paris, dans une salle du MK2 Beaubourg, où est projeté le documentaire Le compromis, diffusé sur Arte. La réalisatrice Fanny Tondre l’a suivie, ainsi que deux eurodéputés de gauche, entre mi-2022 et fin 2023, dans leur bataille législative pour ancrer un « devoir de vigilance » multinationales.

La salle est remplie de journalistes autour de celle qui est tête de liste de La France insoumise (LFI) aux élections européennes du 9 juin. Et, pour une fois, c’est elle la star de la soirée, et non Rima Hassan, la l’encombrante numéro sept de sa liste, qui semble l’avoir éclipsée depuis le début de la campagne.

A l’écran, on voit Manon Aubry, en sa qualité de co-présidente du groupe de gauche au Parlement européen, se battre pour responsabiliser les multinationales, elle qui a documenté pendant deux ans, lors de ses débuts dans l’humanitaire, entre 2012 et 2014, violations des droits humains commises par de grands groupes miniers en République démocratique du Congo. Le 24 avril, la directive en question a été adoptée au Parlement européen, dans une version certes allégée. Tout en prenant la responsabilité de construire des majorités, la jeune femme de 34 ans appelle régulièrement ses collègues bruxellois à faire la distinction entre compromis et “compromis”. Mais, à Paris, c’est aux polémiques nationales et aux luttes internes de LFI, le mouvement qui l’a fait entrer en politique en 2018, qu’elle doit composer.

Lire la chronique | Article réservé à nos abonnés Rima Hassan, le choix de l’insoumission

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A l’heure de mener une nouvelle campagne, la vie de parti la rattrape. Depuis ce jour d’août 2023 où elle a découvert le coup monté par Ségolène Royal et Jean-Luc Mélenchon pour relancer l’idée d’une liste d’union de la gauche avec les européennes, jusqu’aux jours qui ont précédé l’annonce de la liste officielle, en mi-mars. Aujourd’hui, elle assure que l’arrivée de l’avocate franco-palestinienne Rima Hassan était un choix “collectif” auquel elle aurait participé. Même si cette dernière n’en parle pas dans les échanges qu’elle a eus avec LFI, d’abord lors d’un café avec le coordinateur du mouvement, Manuel Bompard, puis lors d’un déjeuner avec Jean-Luc Mélenchon, entouré du président du groupe à l’Assemblée nationale. , Mathilde Panot, et du député Paul Vannier (Val-d’Oise).

Regardez bien

Depuis mars, les combats de Manon Aubry contre les traités de libre-échange ou contre la vie chère sont passés au second plan, masqués par le conflit israélo-palestinien, que la dirigeante « insoumise » a choisi de mettre sur le devant de la scène, lors des meetings ou dans les facultés qui il marche aux côtés de sa nouvelle muse. Assise dans un café des quais de Seine, à Paris, la jeune femme préfère faire bonne figure, saluant la multiplicité des profils sur la liste LFI, qui permettent de jouer un “symphonie”. Et elle vante une campagne “équilibré” autour « la question sociale »de “concurrence déloyale” et de ” la paix “.

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