Les frappes israéliennes sur Beyrouth font au moins 22 morts

Les frappes israéliennes sur Beyrouth font au moins 22 morts
Les frappes israéliennes sur Beyrouth font au moins 22 morts

Site d’une frappe aérienne israélienne sur le quartier Basta de Beyrouth, le 10 octobre 2024.

AFP

Selon un nouveau rapport du ministère de la Santé, 22 personnes ont été tuées et 117 blessées dans ces frappes qui ont visé, selon l’agence de presse officielle ANI, le quartier résidentiel densément peuplé de Ras al-Nabeh et le quartier adjacent de Noueiri. L’AFPTV a montré deux colonnes de fumée s’élevant au-dessus de la capitale libanaise.

L’une de ces frappes a visé un responsable du Hezbollah, a indiqué à l’AFP une Source sécuritaire libanaise.

C’est la troisième fois que l’armée de l’air israélienne, qui concentre l’essentiel de ses raids sur la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, vise directement la capitale depuis le lancement de ses frappes massives contre le mouvement libanais pro-iranien, le 23 septembre.

Dans la bande de Gaza, où Israël intensifie une nouvelle fois ses bombardements et ses opérations terrestres, le Croissant-Rouge palestinien a annoncé jeudi la mort de 28 personnes dans une frappe contre l’école Rafidah à Deir el-Balah (centre) abritant des familles déplacées, qui abrite également a fait 54 blessés.

L’armée israélienne a évoqué une frappe aérienne “précise” contre des “terroristes” opérant “dans des bâtiments précédemment utilisés” comme écoles.

Raid en Cisjordanie

Elle a également annoncé avoir tué jeudi dans un raid aérien le chef du Jihad islamique du camp de Nour Shams en Cisjordanie, Mohammed Abdullah. Le Jihad islamique, un mouvement islamiste fortement enraciné dans les camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie, n’a pas immédiatement confirmé cette information.

Au Liban, la force de l’ONU (FINUL) déployée entre les deux pays a dénoncé des tirs « répétés » des troupes israéliennes sur ses positions, dont l’un a blessé jeudi deux casques bleus, déclenchant les protestations des pays contributeurs à cette force, l’Italie, la France, l’Espagne et Irlande.

L’Italie, qui déploie le plus grand nombre de soldats, 900, au sein de la FINUL, a évoqué de possibles « crimes de guerre ». Les États-Unis se sont dits « très préoccupés » par cette information.

L’armée israélienne a affirmé avoir tiré « à proximité » du quartier général de la Finul, précisant qu’elle avait demandé aux soldats de l’ONU de rester « dans des espaces protégés ».

« Tirer sur tout ce qui bouge »

Israël a concentré ses forces sur le front libanais, profitant de l’affaiblissement du Hamas après un an de guerre à Gaza.

Mais invoquant une tentative du mouvement islamiste palestinien de reconstituer ses capacités dans le nord de Gaza, il y encercle depuis dimanche Jabalia, bombardant le secteur, que les civils fuient en panique, au milieu des décombres.

“Ça ne s’arrête pas : à chaque minute, il y a des obus, des roquettes et des tirs sur les bâtiments et tout ce qui bouge”, a déclaré Areej Nasr, un trentenaire qui a fui Jabalia pour la ville de Gaza.

Selon le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, au moins 140 personnes sont mortes à Jabalia depuis le début de l’opération, et « un grand nombre » de civils restent coincés sous les décombres, les sauveteurs ne pouvant intervenir. compte tenu des conditions de sécurité.

L’armée israélienne a annoncé que trois de ses soldats avaient été tués dans le nord de la bande de Gaza, portant ses pertes à 353 soldats au cours de l’année écoulée.

Au moins 400 000 personnes sont coincées dans la zone, selon l’ONU. La Commission d’enquête internationale indépendante des Nations Unies, évoquant des « crimes contre l’humanité », a accusé jeudi Israël de cibler délibérément des établissements de santé à Gaza.

(AFP)

 
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