« Nous sommes ici avec Poutine »

« Nous sommes ici avec Poutine »
« Nous sommes ici avec Poutine »

Des consultants hautement rémunérés

Depuis, nous expliquons que nous avons fait la grande lessive du côté de la Ville de Bruxelles. Avec ses 185 salariés et sa centaine de consultants, dont 70 à temps plein, I-City tente d’assurer sa mission de service public, tout en restant compétitif dans un secteur informatique très concurrentiel. Tout n’est pas encore parfait, selon un ancien membre de l’association. « Les consultants informatiques sont très contents de travailler avec nous : parfois nous les payons 800 euros par jour pendant deux semaines pour faire une petite modification qui prend un quart d’heure sur un chantier ». Les travailleurs soulignent également que même si les augmentations de salaire et autres avantages leur sont refusés, “La direction a accepté une augmentation du plafond mensuel de location d’une voiture, suffisamment pour permettre à l’un des administrateurs de conduire une Mustang électrique.”

mouette

On licencie les gens non pas parce qu’ils sont incompétents, mais parce qu’ils refusent de se rendre complices des sales manœuvres de la direction ou tout simplement parce que leur tête ne revient pas à cette dernière.

Mais c’est avant tout le « climat de terreur » établi par la direction qui a marqué notre interlocuteur. «C’est un système mafieux. Nous sommes ici chez Poutine. De nombreux salariés sont maltraités. Les gens sont licenciés non pas parce qu’ils sont incompétents, mais parce qu’ils refusent de se rendre complices des sales coups de la direction ou tout simplement parce que leur tête ne revient pas à cette dernière», on nous dit. Par exemple, sept responsables des ressources humaines se sont succédé en sept ans. Puisqu’ils sont les premiers à communiquer à la direction générale les problèmes qui se posent en matière de conditions de travail, ce sont eux qui sont licenciés en premier lieu. Une autre Source : « La direction fait signer des clauses pour que les licenciés se taisent. C’est cher, mais ils s’en moquent, tout comme les procès : ils ont avec eux l’armée des avocats de la ville. Ce n’est pas seulement de l’argent public après tout. La réalisatrice nous dit aussi qu’elle est intouchable. Il y règne un climat d’Omerta totale. Même les personnes licenciées n’osent pas témoigner ouvertement de peur d’être ensuite grillées. dans le métier. »

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J’ai appris mon licenciement par des collègues… Par téléphone en période de maladie”

Cet autre ex-employé de l’association témoigne. “J’ai appris mon licenciement par des collègues… Par téléphone en période de maladie”. Le suivant suit. “Ils ont fait pression sur une salariée qui venait de perdre son père et sa sœur à cause du Covid pour qu’elle vienne faire son service, alors que tout le monde était en télétravail à cause de la pandémie. Et puis ils l’ont licenciée alors qu’elle était malade. Licenciements “injurieux”par email » ou “téléphone” et “sans avertissement“, “espionnage”, “menaces”, “insultes”réunion dans le seul but de détruire une personne »plainte déposée contre un salarié pour le licencier »Népotisme”les amis d’un réalisateur ou la compagne actuelle du réalisateur sont « embauchés » comme pigistes depuis des années et obtiennent des postes à responsabilités normalement réservés aux stagiaires.) …. Une dizaine de témoignages de salariés ou ex-salariés, parfois accompagnés de pièces justificatives, nous sont parvenus et mettent principalement en cause la directrice de l’asbl, Mary-Odile Lognard.

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Je ne suis sans doute pas parfait, mais ce comportement abject que vous me décrivez n’est pas moi !

“Ces accusations sont complètement absurdes”réagit ce dernier qui occupe ce poste depuis six ans. « Je ne suis sans doute pas parfait, mais ce comportement abject que vous me décrivez n’est pas moi ! Je peux trouver des dizaines de témoignages de personnes très heureuses de travailler ici ». L’ancienne responsable du service démographie (population) de la Ville de Bruxelles estime qu’elle est « très proche » et “écoute” de ses salariés. “Ils peuvent venir me voir à tout moment en cas de problème. Je dois être un des rares réalisateurs à ne pas avoir de bureau : je suis dans un open space, très accessible ». Le réalisateur nie toute forme de népotisme. “Je travaille dans la fonction publique depuis 2009. Je connais le droit et j’ai toujours respecté les règles du marché public.

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“Certaines personnes franchissent les limites”

Quant à l’augmentation du budget des voitures de société, Mary-Odile Lognard affirme que ce n’est pas sa décision mais celle du Conseil d’administration. “L’objectif était de répondre aux évolutions législatives sur l’automobile en passant à l’électrique, plus coûteuse. Il y a également eu une forte inflation des prix des voitures ces dernières années. Chaque catégorie a été légèrement augmentée, pas seulement la direction.

Le responsable de la ville explique que l’asbl est très contrôlée, avec des audits réguliers réalisés par des organismes indépendants. « qui n’ont jamais rien eu à nous reprocher ». « J’ai reçu un mandat du Collège de la Ville de Bruxelles pour remettre de l’ordre dans cette asbl. Cela ne plaît probablement pas à certaines personnes. Nous sommes soumis aux bouleversements de la vie politique bruxelloise et à l’approche des élections, ça s’excite, mais certains franchissent les limites.»

Pourtant, une réclamation collective a été déposée cet été par les salariés d’I-City auprès de la Ville de Bruxelles. En termes techniques, cela s’appelle «une demande d’intervention psychosociale formelle ». Depuis plusieurs semaines, un organisme – le Service interne commun de prévention et de protection au travail (SICPPT) de la Ville de Bruxelles – mène son enquête suite à ces plaintes, dont les résultats sont attendus en janvier prochain.

Le « silence coupable » du monde politique

Un délai beaucoup trop long pour certains salariés de l’asbl qui se sentent « menacé ». “Le système de plaintes de la Ville est mal conçu : elles ne sont formelles que si elles sont soumises de manière non anonyme. Mais révéler son nom, c’est l’assurance d’être viré. Et une fois viré, on ne peut plus porter plainte ! Les plaignants dénoncent également le «silence coupable” du monde politique, dont certains élus locaux ont été « prévenu oralement à plusieurs reprises ». Une demande écrite a même été adressée au maire Philippe Close (PS), sans réaction de sa part. Le bourgmestre de Bruxelles n’a pas non plus répondu à la demande de réaction de Le Libre.

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“Certains salariés ou ex-salariés d’I-City sont complètement brisés moralement et physiquement, réagit ce plaignant. Un licenciement brutal est très violent à vivre, surtout s’il a été précédé d’un harcèlement moral pendant des mois. Il faudrait poursuivre tous ces élus politiques au courant de ces pratiques pour non-assistance aux personnes en danger. Les autorités ne cessent de faire de jolis discours sur l’importance du bien-être au travail, tout en proposant l’enfer dans certaines organisations à but non lucratif dont elles ont la charge. Bref, faites ce que je dis mais pas ce que je fais… »

mouette

Je n’ai jamais eu connaissance de plaintes auparavant.

Longtemps en charge du dossier, l’échevin Fabian Maingain (Défi) explique qu’il n’a été informé de problèmes au sein de l’ASBL que depuis une enquête au conseil municipal en septembre dernier. “Je n’ai jamais eu connaissance de plaintes auparavant. Il est vrai que la politique des ressources humaines est exclusivement du ressort de la direction, mais j’étais souvent dans l’institution et accessible aux salariés en cas de besoin. Je suis également connu pour avoir apporté de l’ordre et de la gouvernance à cette structure. Du côté de l’échevin Benhur Yusuf Ergen (Défi), l’actuel responsable de la Smart City de la Ville de Bruxelles, on dit «très préoccupé par l’existence de ces différents témoignages » en attendant les résultats de l’enquête en cours.

 
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