De mystérieuses profanations dans le cimetière d’un village de Gironde

Dans le petit village forestier de Temple, situé au sud du Médoc, le cimetière situé à l’entrée de la commune, en lisière de forêt, a été profané. Les faits se seraient produits dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 septembre. C’est un élu local qui a prévenu la police. Sur place, les militaires ont constaté qu’une chambre forte avait été ouverte, et qu’il y avait eu trois autres tentatives d’ouverture de chambres fortes voisines. Selon la gendarmerie, “aucun corps n’a été déplacé, profané ni cercueil ouvert”. Cette information avait pourtant circulé dans la commune, mais elle était infondée.

Aucun corps n’a bougé

Dans le cadre de l’enquête, toujours en cours, des prélèvements ont été réalisés par des techniciens d’identification criminelle rattachés à la brigade départementale de recherches et d’enquêtes judiciaires de la gendarmerie. Les enquêteurs étaient présents sur les lieux lundi 16 septembre. Les riverains ont pu apercevoir le véhicule d’identification criminelle à l’entrée du cimetière. Toujours selon la compagnie de gendarmerie de Lesparre-Médoc, les premiers éléments de l’enquête indiquent « qu’il n’y a aucun lien entre les quatre caves, toutes en reprise de concession. Ce n’est donc pas une seule famille qui aurait pu être visée par ces actes. Les motivations ayant conduit à ces profanations restent inconnues. »

Les gendarmes soulignent également qu’« il n’y a aucun caractère xénophobe ou antisémite apparent dans les actes constatés. Nous n’avons également aucun signe suggérant une pseudo-cérémonie satanique ou autre. Enfin, les investigations n’ont pas permis d’établir qu’il y avait eu des vols dans les tombes, ce qui peut arriver lors d’intrusions dans les cimetières.

Contactée par « Sud Ouest », Karine Nouette-Gaulain, la maire de la commune, précise seulement « que toutes les familles habituées à fréquenter le cimetière ont été informées des profanations ». Alors que l’enquête est en cours, l’élu n’a pas souhaité faire d’autres commentaires. Dans ce village de moins de 700 habitants, la discrétion règne autour de cette affaire.