La ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq assure qu’il n’est “pas question de toucher à l’AME”

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La ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq assure qu’il n’est “pas question de toucher à l’AME”
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franceinfo Geneviève Darrieussecq, ici interviewée sur franceinfo, le 4 octobre 2024.

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Geneviève Darrieussecq, ici interviewée sur franceinfo, le 4 octobre 2024.

POLITIQUE – Le message a été envoyé. Le nouveau ministre de la Santé a assuré ce vendredi 4 octobre que ce n’était pas le cas. “pas question de toucher à l’aide médicale de l’Etat” (AME) permettant aux sans-papiers d’accéder aux soins.

« L’aide médicale de l’État, c’est aussi une assurance pour la santé des Français pour éviter certaines contagions »a souligné sur franceinfo Geneviève Darrieussecq, interrogée sur ce système dont le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau souhaite réduire le périmètre.

« Il ne doit pas y avoir de tabou sur ce sujet, mais il ne faut pas créer de fantasmes »ajouta le médecin ministre.

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Mercredi sur 2, le Premier ministre Michel Barnier a estimé qu’il était possible de « Mieux gérer » l’AME et qu’il fallait « voir les choses sereinement pour que ceux qui y ont droit puissent le recevoir ».

Près de 500 000 bénéficiaires

En 2024, l’enveloppe AME prévue par l’État s’élève à 1,2 milliard d’euros, soit environ 0,5% des dépenses de santé prévues par le budget de la Sécurité sociale (PLFSS). Fin 2023, on comptait 466 000 bénéficiaires de l’AME.

Il concerne les soins médicaux et dentaires, les médicaments remboursés, les frais d’analyses et d’hospitalisation, ainsi que ceux relatifs à certaines vaccinations et certains dépistages, la contraception et l’avortement.

Bruno Retailleau a laissé entendre la semaine dernière qu’il “ne s’interdit pas de prendre, notamment par voie réglementaire, un certain nombre de mesures” sur un sujet souvent brandi comme une ligne rouge par le camp présidentiel.

Par ailleurs, sur l’avenir du projet de loi sur la fin de vie, le ministre a affirmé qu’il fallait « mettre fin à ces débats » et je veux chercher « le chemin de crête avec bon sens pour accompagner tout simplement quelques rares personnes qui ont besoin de ce dispositif » aide à mourir.

Michel Barnier a déclaré jeudi « favorable au retour au travail au moment où il a été interrompu » sur ce projet de loi.

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