l’essentiel
Une molécule toxique se retrouve-t-elle dans le café vendu par Nestlé ? L’avocat toulousain Pierre Debuisson, information à l’appui, s’en doute et s’étonne du silence du géant de l’agroalimentaire.
L’avocat toulousain Pierre Debuisson, celui-là même qui a mis Nestlé à genoux en remportant le premier recours collectif français au profit de la soixantaine de victimes des pizzas Buitoni contaminées, craint de nouvelles révélations inquiétantes pour les consommateurs. L’avocat, également reçu il y a quinze jours à l’Assemblée nationale, évoque un « probable manque de communication voire une dissimulation d’informations concernant la potentielle toxicité du café ». Un nouveau scandale sanitaire est-il sur le point d’éclater ? S’il refuse pour l’instant de s’étendre sur le sujet, M. Debuisson a répondu à nos premières questions.
Comment sont nés ces soupçons ?
J’ai été contacté par un chercheur en médecine qui a travaillé pendant de nombreuses années sur de nouveaux programmes de recherche au sein d’un département de Nestlé. Il découvre des études réalisées en interne qui tendent à mettre en avant la toxicité d’une molécule présente en très grande quantité dans le café.
DDM – MICHEL VIALA
Quelle est cette molécule ?
Je ne peux pas en dire plus pour le moment.
Que disent ces documents ?
Trois études ont été réalisées. Il y a eu des discussions entre chercheurs et responsables du département « Nestlé Health science » au cours desquelles la dangerosité d’une molécule a été suspectée. Cette suspicion apparaît d’ailleurs dans le cadre d’un nouveau programme destiné à lutter contre les effets du vieillissement sur les muscles.
Où en êtes-vous dans cette affaire ?
Nous continuons de multiplier les enquêtes et nous sommes surpris du silence de Nestlé concernant cette probable toxicité qui semble affecter le café.
