Wall Street finit

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REVUE DU MARCHÉ. La Bourse de New York a terminé en hausse mardi, confirmant son rebond grâce à une série de bons résultats d’entreprises ainsi qu’un indicateur montrant une décélération de l’économie américaine.

La Bourse de Toronto a gagné plus de 100 points.

Pour (re)consulter l’actualité du marché

Indices boursiers à la clôture

À Toronto, le S&P/TSX s’élève de +139,76 points (+0,64%) à 22.011,72 points.

À New York, le S&P500 a avancé +59,95 points (+1,20%) à 5.070,55 points.

LE Nasdaq a avancé +245,33 points (+1,59%) à 15.696,64 points.

LE DOW s’accroît de +263,71 points (+0,69%) à 38.503,69 points.

LE plongeon a augmenté de +0,0019 USD (+0,2657%) à 0,7320 USD.

LE huile a clôturé en hausse de +1,50 $US (+1,83%) à 83,40 $US.

L’or a chuté de -10,70 $US (-0,46%) à 2 335,70 $US.

LE Bitcoin clôturé en baisse de -172,42 $US (-0,26%) à 66 320,19 $US.

Contexte

Après la correction de la semaine dernière, les indices étaient prêts à reprendre de l’altitude, estime Kurt Spieler du FNBO.

“Les publications de l’entreprise ont également apporté une note positive, ce qui a soulagé le marché”, a-t-il poursuivi.

Parmi les nombreux résultats de la journée, le secteur de la défense a particulièrement brillé.

Lockheed Martin (LMT, -0,27% à 460,08 $US) a dépassé les attentes au premier trimestre, notamment grâce à sa division missiles ainsi qu’aux ventes de ses chasseurs F-35.

RTX a également fait mieux que prévu (RTX, -0,18% à 101,38 $), soutenu par une forte demande pour ses systèmes anti-missiles Patriot GEM-T, dont l’efficacité a été récemment démontrée lors de l’offensive aérienne de l’Iran contre Israël.

Même histoire avec GE Aéronautique (GE, +8,28% à 162,62 US$), qui navigue désormais seul après que GE ait introduit séparément en Bourse ses activités énergie (GE Vernova) et santé (GE HealthCare).

Le groupe a vu ses commandes décoller de 34% dans sa division défense et propulsion, et son chiffre d’affaires a augmenté de 18% sur un an.

Pour Kurt Spieler, si l’économie américaine évite le décrochage, le scénario d’une montée en puissance des titres n’appartenant pas au secteur technologique, susceptible de soutenir le marché new-yorkais, est crédible.

Cela dit, « les valeurs technologiques peuvent passer un bon moment, mais elles ne doivent pas subir une correction majeure », prévient-il, car elles pèsent trop lourd à Wall Street.

Les investisseurs auront une vision plus claire de la santé de ces ogres de la tech cette semaine, avec les résultats de Meta mercredi, et ceux de Microsoft et Alphabet jeudi.

Mardi, la Bourse de New York s’est également félicitée de la baisse de l’indice composite S&P Global PMI ( secteurs), qui s’est établi à 50,9 en avril contre 52,0 attendu par les économistes.

Cette décélération est de nature à inciter la banque centrale américaine (Fed) à baisser prochainement ses taux, d’autant que l’indice des prix payés, toujours dans l’enquête PMI, a également baissé significativement.

Sur le marché obligataire, le rendement des obligations d’État américaines à 10 ans est tombé à 4,93%, contre 4,97% la veille à la clôture.

Ailleurs sur le marché, le constructeur automobile Moteurs généraux a également été recherché (GM, +4,37% à 45,10 $), après avoir annoncé des gains de parts de marché aux Etats-Unis et relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’année

Spotify s’est envolé (SPOT, +11,41% à 303,31 $ US), après avoir renoué avec les bénéfices au premier trimestre et révélé des prévisions jugées ambitieuses par les analystes.

Résultats du groupe de courrier électronique UPS ont été saluées (UPS, +2,41% à 148,87 US$), le ralentissement de l’activité étant compensé par des économies de coûts, qui lui ont permis de dégager un bénéfice net supérieur aux prévisions.

Le titre du groupe de produits d’hygiène Kimberly Clark a également progressé (KMB, +5,51% à 136,04 $US), après avoir relevé ses prévisions annuelles.

Parmi les mauvais élèves de la promotion de mardi, la compagnie aérienne JetBlue (JBLU, -18,77% à 6,10 US$), engagé dans un programme de rationalisation et qui a revu à la baisse ses prévisions de revenus pour l’exercice en cours.

PepsiCo a également souffert (PEP, -2,97% à 171,22 $), fragilisé par la baisse de ses volumes aux Etats-Unis, sous l’effet des hausses de prix.

Les deux sidérurgistes américains Nucor (NUE, -8,87% à 174,64 $ US) et Cleveland-Cliffs (CLF, -11,03 % à 18,55 $ US) ont été pénalisés après avoir manqué les prévisions des analystes et signalé un ralentissement de la demande d’acier.

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