hommages et recherche d'un suspect « connu de la justice »

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Rassemblement, lundi 9 septembre à Grenoble, en hommage à Lilian Dejean, un ouvrier d'entretien de 49 ans, abattu la veille alors qu'il tentait d'intercepter la personne ayant provoqué un accident. OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

Un homme « connu de la justice », L'homme soupçonné du meurtre d'un employé municipal abattu dimanche à Grenoble a été identifié et est « activement recherché »a annoncé le procureur de la République de Grenoble, Eric Vaillant, lundi 9 septembre.

« Quatre recherches » a eu lieu dimanche et lundi. dans les lieux où il est susceptible de vivre. L'homme est connu des tribunaux pour diverses infractions », parmi lesquels « vol, violence et trafic de drogue »a déclaré le procureur., confirmant les informations de Le Dauphiné libéréSelon le quotidien régional, une première perquisition a été menée dimanche après-midi à Saint-Martin-d'Hères (Isère) avec l'unité de recherche, d'assistance, d'intervention et de dissuasion (RAID), et plusieurs autres ont eu lieu lundi dans différentes communes de l'agglomération grenobloise.

Lilian Dejean, un agent de nettoyage de 49 ans, était en service tôt dimanche matin sur le boulevard Jean-Pain, dans le centre-ville de Grenoble, lorsque, témoin d'un accident de la circulation, il a tenté d'empêcher l'agresseur de prendre la fuite. Il a été atteint de deux balles au thorax et est décédé peu après. La voiture du suspect impliquée dans l'accident, une Audi RS3 – un modèle puissant – immatriculée en Pologne, était une voiture de location, a précisé M. Vaillant.

Minute de silence

La ville de Grenoble et ses collègues, sous le choc, ont rendu hommage lundi à Lilian Dejean. « C’est une violence inouïe qui s’est abattue sur notre collègue »a déclaré le maire écologiste Eric Piolle lors d'un hommage depuis le perron de la mairie. « On ne peut plus supporter ces armes partout »il a dit, exprimant son “tristesse” et son ” colère “La métropole alpine a connu un été marqué par de nombreuses fusillades entre trafiquants de drogue. Au moins dix-sept épisodes de violences armées ont été recensés sur le territoire depuis le début de l'année et les autorités n'hésitent plus à parler de “le gang était”.

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« Il y a un problème social qui a été soulevé, mais ce n’est pas le moment »a ajouté Eric Piolle à la presse. « Aujourd’hui est un moment de solidarité, de dignité et d’hommage. » Réunies sous la pluie, plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux élus avec leurs écharpes bleues, blanches et rouges, collègues et amis, ont observé une minute de silence à la mémoire du père.

Dans la matinée, plusieurs dizaines de collègues de Lilian Dejean, exerçant leur droit de retrait, s'étaient déjà rassemblés dans le hall de la mairie où ils avaient affiché des photos et des messages à son intention, tels que : « Tu nous manqueras » ou « Le service public est mort avec vous »La CGT a également annoncé dans un communiqué sa “stupéfaction” face à la “brutalité” de ce meurtre et a souligné que « Cette tragédie s’inscrit dans un climat de plus en plus néfaste pour les travailleurs de première ligne qui sont confrontés à la violence dans leur vie quotidienne, qu’ils soient employés du secteur public ou du secteur privé. ».

« La violence gratuite et aveugle, la peur de la balle perdue, des règlements de comptes, tout cela doit cesser dans notre pays où les armes à feu circulent bien trop librement. »a ajouté Amandine Demore, maire de la commune d'Echirolles (Isère), en périphérie de Grenoble, où plusieurs fusillades meurtrières ont eu lieu ces derniers mois.

Un dernier rassemblement en mémoire du défunt s'est tenu en fin d'après-midi sur les lieux de la fusillade, réunissant une centaine de personnes, dont des membres de sa famille.

Le Monde avec l'AFP

 
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