Dimanche, nous aurons à nouveau une petite dose d’heure d’été

Dimanche, nous aurons à nouveau une petite dose d’heure d’été
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Ce week-end, comme chaque année depuis plus de quarante ans, la Suisse passera à l’heure d’été. Dans la nuit du samedi au dimanche, vous devrez donc avancer votre montre d’une heure : lorsque les horloges indiqueront 2 heures du matin, il sera en réalité 3 heures du matin. Cette « heure de sommeil en moins » sera récupérée dans la nuit du 26 octobre pour 27.

Depuis des années, ce changement d’heure est contesté un peu partout. En Suisse, il avait été refusé par la population en 1978 mais le décalage horaire avec les pays voisins qui l’appliquaient avait entraîné de telles complications que Berne avait décidé de passer outre la volonté de la population et l’avait finalement introduit en 1981 .

Une initiative populaire lancée l’année suivante pour abolir l’heure d’été n’a pas recueilli les signatures nécessaires.

Un peu moins de trente ans plus tard, la conseillère nationale Yvette Estermann (UDC/LU) a tenté de changer les choses, via une motion. Elle a expliqué que les économies d’énergie promises par le passage à l’heure d’été étaient négligeables, voire nulles. Mais cet argument a été balayé par le Conseil fédéral, qui a rappelé que l’heure d’été avait été instaurée en Suisse non pas pour économiser l’énergie mais pour éviter que le pays ne soit un « îlot du temps » isolé au milieu. Etats voisins.

De son côté, l’Union européenne avait envisagé d’abroger le changement d’heure en 2021. Il s’agissait de répondre à la demande des citoyens qui avaient largement soutenu la fin de cette pratique. L’idée était que chaque pays de l’UE devait choisir de rester à l’heure d’été ou à l’heure d’hiver. Les députés français avaient opté à une large majorité pour l’heure d’été.

La Suisse aurait probablement emboîté le pas, pour ne pas s’isoler à nouveau parmi ses voisins, mais la décision européenne a été suspendue par la crise sanitaire et la crise énergétique qui a suivi.

Et, alors que cette question est au point mort dans les allées du Parlement européen, une récente étude de l’Empa (Laboratoire fédéral d’essais et de recherche sur les matériaux) montre qu’en fin de compte, les économies d’énergie permises par le passage à l’heure d’été ne sont pas si négligeables. .

Car, outre la lumière, les chercheurs ont étudié l’impact sur la consommation globale liée au chauffage et au refroidissement des bâtiments. Ils évoquent ainsi une économie globale de 3%.

 
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