Opération antidrogue « XXL carré net », 74 interpellations dans les secteurs de Lille, Tourcoing et Roubaix

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce lundi 25 mars à Roubaix la poursuite de l’opération « Coupe claire XXL » pour arrêter les trafiquants de drogue. Quatre secteurs sont ciblés dans la métropole lilloise et plusieurs opérations ont eu lieu simultanément ce lundi : dans la métropole lilloise, à Dijon, Lyon et en Ile-de-France. Indiquer.

Après un échange avec le préfet des Hauts-de-France, Bertrand Gaume, dans un quartier de Roubaix sur les objectifs de cette opération »Espace net XXL», Gérald Darmanin, s’est tourné vers les journalistes pour répondre à quelques questions.

Le député LFi de Roubaix, David Guiraud, Guillaume Delbar, maire de la ville ; Violette Spillebout, députée du Nord, dans la 9e circonscription de Lille, était présente.

Selon le Préfet du Nord, en matière d’établissements recevant du public (bars, restaurants et épiceries) : «59 établissements de ce type seront contrôlés par le Comité départemental antifraude, Codaf. Nous sommes au Nord, dans une zone frontalière, et parallèlement à cette opération de « dédouanement », les douaniers vont également réaliser une opération parallèle sur les trafics liés à la Belgique et aux Pays-Bas.

Depuis 6h00 ce lundi 25 mars, une opération policière de «grande ampleur“a été menée à Roubaix, dont certains quartiers sont visés par l’opération”Espace libre», tout comme certains autres quartiers de Lille, et de Tourcoing où 74 personnes ont été interpellées au total. Un demi-kilo d’héroïne, quatre armes ainsi que 70 000 euros ont été saisis.




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Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur.


©France Télévisions

Depuis le début de l’opération le 19 mars à Marseille, 187 personnes ont été interpellées, dont celles du lundi 25 mars. Soit le quart de l’objectif à atteindre (850 arrestations), selon le ministre. Aujourd’hui, les opérations se sont déroulées simultanément à Dijon, Lyon – Villeurbanne, et en région parisienne, à Sevran et Colombes.

Selon le ministre de l’Intérieur, un point de deal – il y en aurait 3 000 à démonter – représente 40 000 à 50 000 euros par jour pour les trafiquants.

 
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