la pourriture a-t-elle disparu sept ans plus tard ? – .

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Par Éditorial Caen
Publié le

17 mars 24 à 11h31

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Au coeur de Moult-Chichebovilleprès de Caen (Calvados), Église catholique Sainte-Anne (XIIe siècle), lié au diocèse de Bayeux et Lisieux, est inscrit au patrimoine de monuments historiques depuis 1932 (choeur).
Comme beaucoup d’autres monuments à travers la France, comme le Palais Fontette au centre de Caen il y a quelques années, l’église a subi des attaques de parasites, notamment pourriture sèche (2017). Ce champignon envahissant et dévastateur détruit insidieusement les charpentes et les boiseries.

Travaux à l’intérieur et paratonnerre installé

La municipalité a dû procéder d’importants travaux pour éradiquer le parasite et permettre la réouverture du site : la pose d’un nouveau carrelage, la réfection des murs intérieurs, la mise aux normes de l’électricité et des sorties de secours, l’installation d’une sonorisation.

En 2023, un nouveau paratonnerre aux normes a été installé (9 000 euros). Tout cela avec succès, la pourriture sèche a désormais disparu. ” Mais Il reste encore beaucoup à faire», précise Coralie Arruego, maire de la commune.

Ouvert le mercredi

Destinée à mettre en valeur ce beau patrimoine, l’association de sauvegarde de l’église Sainte-Anne, créée en novembre 2021, s’est mobilisée pour compléter les efforts déployés par la mairie. Désormais, l’église ouvre partiellement le mercredi de 9 h à 16 h, et Dominique Morin, la présidente de l’association, envisage l’avenir avec plus d’optimisme.

« Depuis cette réouverture, plusieurs célébrations religieuses ont eu lieu », explique-t-il. Par ailleurs, une convention tripartite est signée entre la mairie, la Fondation du Patrimoine et l’association pour travailler ensemble à récolter des fonds afin de financer la poursuite des travaux nécessaires. Chaque fin d’année, pour Noël, une chorale éphémère composée de bénévoles contribue à la communication de ces nécessités objectives tout en offrant un esprit de Noël très apprécié.

Dominique Morin, présidente de l’association

Et l’orgue dans tout ça ?

L’orgue, joyau du bâtiment, a été entièrement refait il y a 13 ans par Pascal Quoirin, célèbre facteur de Saint-Didier (Vaucluse). Cependant, suite à ces récents travaux intérieurs, il reste pour son usage entretien indispensable requis : dépoussiérage, vernissage des becs et accordage de l’instrument.

La reprise des concerts d’orgue, que maîtrise Erwan Le Prado, est vraiment le premier objectif de l’association. Il s’agirait de concerts choisis en harmonie avec l’esprit et l’acoustique de l’église.

Nous sommes dans un lieu de contemplation mais aussi un lieu de célébration de la vie, et la musique est prête à transmettre ce message.

Dominique Morin.

« Cela peut être de la musique baroque ou classique bien sûr. Mais, en attendant l’aval de la DRAC, on pense aussi aux gospels, et plus largement encore : plusieurs musiques populaires, instrumentales et vocales, venues de loin comme certaines musiques des Andes (Amérique du Sud) savent élever nous à travers leurs harmonies et leur poésie bien au-dessus de notre quotidien. Des contacts sont en cours dans ces différentes directions, en vue d’événements à partir de septembre 2024.

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