Par Jacques Grégoire
Publié le
13 mars 24 à 16h48
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Alors qu’en un mois, la France a rendu hommage à plusieurs héros de la Seconde Guerre mondiale, ce sentiment d’unité nationale ne semble pas trouver un écho chez tout le monde. Dernier exemple en date, le mémorial de la Shoah à Drancy (Seine-Saint-Denis) qui a été dégradé dans la nuit du mardi au mercredi.
Condamnation ferme
Ce lieu a été choisi comme mémorial, car c’est de cette ancienne gare que partaient les trains. direction des camps de la mort pendant l’occupation nazie. Dans un post sur X (anciennement Twitter), le préfet de Seine-Saint-Denis s’indigne.
Jacques Witkowski condamne « fermement les dégâts commis la nuit dernière sur la façade du mémorial. Sur les photos, on peut voir des vitres brisées. Le préfet explique être indigné « de cet acte antisémite qui vise un lieu de mémoire. »
Même condamnation de la part du président du département de Seine-Saint-Denis, le socialiste Stéphane Troussel. Il était « profondément révolté ». Il y voit « non seulement une attaque contre mémoire de la communauté juive, mais aussi à notre mémoire universelle. » Même son de cloche du côté de la députée de Drancy, Raquel Garrido qui juge « dommage » de « dégrader ce lieu si important pour l’histoire de la Seine-Saint-Denis et du pays. » Une condamnation unanime qui fera peut-être pression sur les autorités pour retrouver les auteurs de ces actes.
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