L’Ontario interdit les téléphones portables en classe

L’Ontario interdit les téléphones portables en classe
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L’Ontario resserrera les règles régissant l’utilisation du téléphone cellulaire en classe à partir de la prochaine année scolaire. Les élèves de la maternelle à la 6e année seront interdits toute la journéee année, et pendant les cours pour les élèves de 7ee à 12e année. C’est une mesure qui divise les experts.

Le ministre de l’Éducation de l’Ontario, Stephen Lecce, a présenté les nouvelles règles dimanche à Toronto. L’objectif de la province, a-t-il déclaré, est de s’attaquer aux sources de distraction chez les jeunes.

Les parents et les enseignants nous ont dit haut et fort que les téléphones portables dans les salles de classe distrayaient les jeunes et les empêchaient d’apprendre.a-t-il déclaré dans un communiqué.

Points forts:

  • Politique provinciale uniformisée avec ajout d’un cours obligatoire sur le vapotage et le comportement en ligne
  • Le vapotage est considéré comme le tabac et les autres drogues : interdit partout dans les écoles et confisqué dès sa découverte, avec notification immédiate aux parents
  • Slogan pour les téléphones portables : gardez-les hors de vue, éteints ou silencieux toute la journée à l’école pour les 6e et moins et pendant les cours pour les 7e et plus
  • Les réseaux sociaux bannis de tous les réseaux internet de l’école

Un éducateur qui constate un téléphone portable non stocké doit exiger que l’élève, quel que soit son niveau, dépose l’appareil dans un lieu de stockage qu’il ou le directeur désigne.

Étudiants de 7e à 12e l’année ne pourra pas utiliser son téléphone pendant les cours à moins que l’enseignant ne l’autorise explicitement.

Notre politique concernant les téléphones portables est « hors de vue, loin du cœur ».

Une citation de Stephen Lecce, ministre de l’Éducation de l’Ontario

L’Ontario avait déjà adopté des règles sur l’utilisation du téléphone cellulaire à l’école en 2019. Les changements annoncés dimanche par le ministre renforcent les règles existantes.

En 2019, le ministère [de l’Éducation] a exigé que les conseils scolaires élaborent des politiques [sur l’usage du cellulaire]. Certains conseils scolaires ont créé des politiques solides, d’autres non. a expliqué le ministre Lecce interrogé sur la différence entre les annonces à cinq ans d’intervalle.

Réseaux sociaux supprimés

De plus, les plateformes de médias sociaux seront également supprimées et bannies de tous les réseaux et appareils scolaires, et les bulletins scolaires incluront désormais des commentaires sur la distraction des élèves en classe.

Les élèves de la maternelle à la 6e année devront ranger leur téléphone portable toute la journée. (Photo d’archives)

Photo : iStock

Les enseignants devront suivre une formation obligatoire dans le cadre de l’adoption de ces nouvelles politiques. Le ministère souhaite également que le personnel scolaire donne l’exemple en évitant d’utiliser son téléphone pour des raisons non liées au travail.

La province affirme qu’elle fournira également des services de soutien aux étudiants et aux parents.

Les mesures prises dans les médias sociaux surviennent un mois après que les quatre plus grands conseils scolaires de l’Ontario ont lancé une poursuite de 4,5 milliards de dollars contre Meta, Snap et Bytedance. Ils accusent ces géants de l’Internet de créer une dépendance des jeunes aux réseaux sociaux.

Le vapotage, interdit et déconseillé

L’Ontario renforce également ses règles concernant l’utilisation de produits à base de nicotine ou de cannabis, y compris les vapes.

Les élèves surpris en train d’utiliser ou de transporter un appareil de vapotage ou des cigarettes devront désormais les restituer, et leurs parents seront immédiatement informés de la situation.

L’Ontario a également annoncé que 30 millions de dollars du budget seront investis dans l’installation de détecteurs de vapotage, notamment dans les toilettes, et dans d’autres améliorations de la sécurité dans les écoles.

L’annonce de la province s’est également accompagnée d’investissements de 17,5 millions de dollars pour l’adoption des mesures.

Les experts divisés

Plusieurs dirigeants du secteur de la santé se sont alignés derrière la province dans le cadre de son annonce.

Le nombre d’adolescents qui vapotent est en augmentation, ce qui peut entraîner des problèmes de santé à court et à long termea déclaré le Dr Ronald Cohn, PDG de l’hôpital SickKids de Toronto.

Tracy Vaillancourt, professeure à l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en santé mentale et prévention de la violence à l’école, estime que l’annonce de dimanche était la comment.

Sa collègue de l’Université d’Ottawa Carole Fleuret, professeure à la Faculté d’éducation, estime toutefois que la province a adopté une approche répressif en imposant ces règles aux commissions scolaires.

Le milieu éducatif est un lieu où il faut éduquer, dit le professeur Fleuret. Plutôt que d’imposer de telles règles, la province devrait permettre aux enseignants de discuter avec leurs élèves et d’établir des règles démocratiquement en leur parlant.

Avec les informations d’Andréane Williams

 
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