L’Assemblée nationale a réussi à annuler la loi martiale annoncée par le président Yoon Suk Yeol.
La Corée du Sud vient de vivre une nuit pleine de rebondissements. Le président Yoon Suk Yeol a déclaré mardi soir la loi martiale en Corée du Sud.
Selon la loi sud-coréenne, si l’Assemblée exige la levée de la loi martiale avec le consentement de la majorité de ses membres, le président doit la lever. Le Parti démocrate détient à lui seul 170 des 300 sièges du Parlement.
Cependant, le président a tenté d’empêcher que cela se produise. Non seulement il a été annoncé que les opposants à cette décision pourraient être arrêtés, mais ce n’est pas tout parce que Pour empêcher une décision de l’Assemblée nationale à son encontre, nous avons appris récemment que l’accès au bâtiment de l’Assemblée nationale avait été bloqué en vertu du décret d’urgence. Personne ne pouvait entrer ce soir, ni les civils ni les députés.
Les Sud-Coréens se sont battus et, alors que les militaires tentaient de s’emparer du Parlement, les députés ont pu entrer dans le bâtiment pour voter en urgence contre la loi martiale imposée par le président.
L’Assemblée nationale, dirigée par l’opposition, a adopté mercredi la motion visant à révoquer la déclaration de loi martiale d’urgence du président Yoon Suk Yeol, avec 190 députés présents votant pour.
Le président de l’Assemblée nationale, Woo Won Shik, a convoqué une séance plénière d’urgence, quelques heures après que le président a déclaré la loi martiale.
En vertu de la loi coréenne, le président est tenu de lever la déclaration si l’Assemblée nationale le demande après un vote majoritaire, cette décision l’oblige donc à se conformer au Parlement.
Selon les informations actuellement recueillies sur place, les militaires ont quitté le bâtiment suite à l’annulation de la loi.
Source : héraut coréen