Ce mardi 24 décembre, un conducteur de train de la ligne TGV Lyon-Paris s’est suicidé en sautant de sa cabine alors que le train roulait, au sud de la Seine-et-Marne.
Originaire de la Loire, le quinquagénaire s’est engagé au sein de la CGT. Et sa mort tragique a suscité diverses réactions. Car outre les hommages, il y a eu aussi des commentaires rappelant que des milliers de personnes ont raté le réveillon de Noël depuis que l’axe ferroviaire du Sud-Est a été paralysé tout l’après-midi.
Mais la déclaration la plus critiquée est celle du nouveau ministre des Transports Philippe Tabarot, qui n’a pas rendu hommage au chauffeur lors d’un entretien sur CNEWS, et qui a même ajouté : “Ça aurait pu être plus grave s’il avait voulu faire dérailler son train”.
Mots “honteux” selon la CGT Cheminots de Lyon, qui invite le ministre et le reste des commentateurs à « la plus grande retenue afin de respecter la mémoire de notre camarade ».
« Le secteur CGT des Cheminots en région lyonnaise exprime une nouvelle fois toute son émotion et assure la famille de Bruno ainsi que ses camarades stéphanois de son plein soutien. Les messages de solidarité de nombreux syndicats CGT et cheminots nous parviennent et nous réchauffent le cœur »conclut le syndicat dans son communiqué.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Melun pour rechercher les causes du décès après le décès du conducteur du TGV et a été confiée à la gendarmerie.
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