Sorties – Loisirs – Shay, princesse sexy du rap francophone à Marsatac

Sorties – Loisirs – Shay, princesse sexy du rap francophone à Marsatac
Sorties – Loisirs – Shay, princesse sexy du rap francophone à Marsatac

Son Jolie Allez à la cérémonie des Flames 2023 – les Victoires de la musique pour le rap et le R’n’B – a marqué, comme sa mission de jurée, pendant deux saisons, du concours de rap « Nouvelle École » sur Netflix, aux côtés du Marseillais SCH et Francilien Niska. Mais avant cet été, on avait à peine vu Shay sur scène. Qu’on se le dise, la Belge de 33 ans, l’une des rares femmes à égaler les succès de ses homologues masculins dans la discipline, y est aussi à l’aise que sur les écrans. Tête d’affiche de la 2e journée du festival de Marsatac, la « jolie garce » du rap francophone – le nom qu’elle a donné à son label, et à son premier album – a allumé son public marseillais en livrant d’abord un show entraînant. dans une scène ultra sexy.

Il est 22h25 lorsque le protégé de Booba monte sur le plat principal, Le Château, précédé de quatre danseurs cagoulés armés de drapeaux. Et c’est à travers le tube Joli qu’elle lance son concert avant de proposer les titres les plus dansants de ses trois albums, comme Commando, Notification, Sans coeur.

Jeunesse, look et « bonnes vibrations »

Robe moulante en dentelle noire, talons hauts et chorégraphies plus que suggestives, l’artiste s’est construit au fil des années un personnage de femme forte, tournant à son avantage les codes sexistes qui ont cours dans le rap. Pour le cours, nous reviendrons. En tout cas, ce n’est pas ce que lui demande la foule, qui crie de bonheur lorsqu’un danseur vient twerker au plus près de la star. “Elle est si belle» étant sans aucun doute la phrase la plus entendue dans le public pendant les 50 minutes du concert.

C’est Shay qu’Améli et Fleur, 24 ans et originaires de Martigues, étaient venues applaudir, curieuses de voir sur scène une rappeuse « qui reste elle-même et ne s’énerve pas ». Les deux amies, en haut de bikini et strass au coin des yeux, croisées alors que le soleil est encore bien installé sur les pelouses du parc Borély, sont à l’image du festivalier type de Marsatac : jeunes, stylées et en quête de “ondes positives« .

En 25 ans et malgré les changements de lieux et de formats, l’événement marseillais s’est bâti une solide réputation auprès des adolescents et des jeunes adultes. Affirmant au fil des années la place du hip-hop francophone dans sa programmation, aux côtés d’une scène électro enthousiasmante.

Un peu plus tôt sur la scène des Prairies, un autre phénomène du rap français a fait exploser la vingtaine du Parc Borély. Le visage camouflé sous une cagoule, Santana menace d’une série de titres grossiers. Celui qui a percé sur TikTok pendant le confinement porte haut les couleurs du foret, délivrant des textes violents à l’esthétique de film d’horreur. Et confirmant la capacité de Marsatac à réunir, sur trois jours, les artistes les plus marquants du moment.

Ce dimanche, le festival clôture sa 26e édition avec deux autres poids lourds du rap, qui ne sont pas en dentelle : l’incontournable Kaaris, dont les affrontements avec Booba ont fait couler beaucoup d’encre, et SDM, qui a tout simplement signé la chanson la plus streamée de 2023 en France, le très fleuri Bolide allemand.

Marsatac, ce dimanche de 15h à minuit au Parc Borély (8e). 51€. marsatac.com

 
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