plus d’un millier de salariés signent une plateforme contre le projet de fusion de l’audiovisuel public

plus d’un millier de salariés signent une plateforme contre le projet de fusion de l’audiovisuel public
plus d’un millier de salariés signent une plateforme contre le projet de fusion de l’audiovisuel public

A la veille de l’examen du projet de réforme par l’Assemblée nationale, plus de 1 100 salariés de Radio France rejettent la fusion de l’audiovisuel public dans un article publié mercredi dans Le Monde. Parmi les signataires, Nicolas Demorand, Léa Salamé et Nagui, tous trois présentateurs sur France Inter. Ils s’opposent à un projet »démagogique, inefficace et dangereux ».

Il n’est pas trop tard pour empêcher la mise en place forcée d’une radiodiffusion publique bon marché. Ne cassez pas un service public qui fonctionne», plaident-ils. Rachida Dati, ministre de la Culture, souhaite fusionner France Télévisions, Radio France, l’Ina (Institut national de l’audiovisuel) et France Médias Monde (RFI, France24) – dont l’intégration dans le projet est en débat – au 1er janvier 2026, après une période de transition. phase d’un an sous la forme d’une société holding commune. Les syndicats de ces entreprises publiques ont appelé à la grève jeudi et vendredi.

Pourquoi le gouvernement orchestre-t-il à une vitesse vertigineuse ce mariage entre radio et télévision ? Pourquoi adopter cette loi sans concertation ?», demandent les signataires de la plateforme, journalistes, animateurs, producteurs, techniciens, ou encore équipes administratives de France Inter, France Culture, France Bleu, France Musique ou encore -.

« Projet flou et précipité »

Le risque est avant tout démocratique. Nous craignons pour l’indépendance de vos médias de service public lorsque nous nommons, pour cette superstructure, un PDG unique, doté des pleins pouvoirs.», soulignent-ils. “Radio France est une incroyable machine à promouvoir la culture et, mieux, la diversité culturelle“, or “sous prétexte de rationalisation, la fusion des chaînes de télévision et de radio entraînera la réduction de ces vitrines», argumentent-ils également.

Donc, “vouloir fusionner toutes les chaînes publiques nous paraît démagogique, inefficace et dangereux“.”Nous sommes tous très attachés au travail de nos confrères de la télévision publique, avec qui certains d’entre nous produisons déjà des contenus au quotidien. Mais pas besoin de nous regrouper», soulignent ces personnels, particulièrement inquiets à l’idée que la radio puisse être engloutie par la télévision. “Cinq anciens ministres de la Culture (Rima Abdul Malak, Roselyne Bachelot, Renaud Donnedieu de Vabres, Jacques Toubon et Fleur Pellerin, NDLR) dénoncent l’absurdité de ce projet vague et précipité.», rappellent-ils.

Mercredi sur France Inter, le député Renaissance Quentin Bataillon, l’un des promoteurs de cette fusion, a insisté sur le fait qu’il s’agissait «réformer rapidement pour ajouter des forces, ne jamais les soustraire« . France “est l’une des anomalies européennes aux sociétés fragmentées” Et “le statu quo n’est plus possible« face à la concurrence des plateformes et réseaux sociaux, selon lui ».Cette réforme permettra l’alignement à la hausse des salaires de Radio France», a également relevé l’élu de la Loire.

 
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