essentiel
La chaîne du bazar a représenté l’un des premiers points de vente de la Fleurantine Company. La nouvelle du soutien des GIFI par les banques est un soulagement pour les laboratoires Maurice Mességué.
Le 17 janvier, GIFI a finalisé un accord avec les banques, opérant une restructuration financière. La dette de la marque, 470 millions d’euros, est effacée. Son fondateur Philippe Ginestet abandonne la gestion opérationnelle du groupe auprès d’un comité directeur. La nouvelle a été accueillie avec un soulagement de la Férance, au siège des laboratoires Maurice Mességué, spécialisés dans les huiles essentielles, les cosmétiques et la phytothérapie.
Pour lire aussi:
«Gifi est maître de son destin»: ce qui doit être rappelé par le message de Philippe Ginestet aux employés après avoir signé le plan de récupération
«Pour les laboratoires, nous pouvons parler de bonnes nouvelles», confirme le directeur de la Fleurantine Company, Bérénice Guyot. C’est un soulagement de voir un client aussi important que GIFI toujours debout. Nous devons continuer à travailler normalement. Cela signifie également la préservation des emplois en Férance, sur le site des laboratoires. »»
Philippe Ginestet, l’accélérateur
Le résultat, pour les laboratoires Masségué, aurait pu être beaucoup plus inquiétant, en raison de l’absence d’un accord des banques. L’entreprise a été entièrement achetée par GPG, le groupe Philippe Ginestet, la société de portefeuille GIFI en 2010. Cela a ouvert un marché très important en magasin chez Mastégué Laboratories. Philippe Ginestet a incarné un tournant pour les laboratoires, en difficulté après la reprise de 1999 par les employés.
Après une acquisition de 70%, puis une prise de contrôle complète, l’homme d’affaires avait restauré l’entreprise et encouragé son développement à de nouveaux segments commerciaux. Ce boom s’était concrétisé par la construction d’un nouveau siège de 2,3 millions d’euros en 2016. «Aujourd’hui, GIFI est loin d’être le seul client des laboratoires, insiste sur Bérénice Guyot. Il est certain que cela serait devenu très compliqué si GIFI n’était plus là, mais nous avons fait des investissements les années précédentes qui portent des fruits. »»
-Continuer le développement
En 2022, la société a acquis, entre autres, une ligne de trafic à 700 000 € pour mieux contrôler sa production. «Les modifications ont permis de capturer d’autres points de vente. Les laboratoires Mesgué peuvent bénéficier du levier de production pour d’autres marques: des marques propres, des marques «blanches», grâce au rotation de la circulation. Cette activité de production pour les distributeurs, y compris le GIFI, représente 60% de l’activité de la Fleurantine Company. Les 40% restants concernent la vente directe.
Pour lire aussi:
GERS: Mesgué Laboratories a une ligne de fabrication essentielle
Le porte-parole du groupe GPG, Véronique Pernin, lui assure que le renouveau accordé au GIFI par ses partenaires financiers joue au profit des laboratoires Maurice Mességué. «L’autorisation des dettes de la marque, l’injection de trésorerie en espèces en faveur des capitaux propres des banques en GIFI, tout cela contribue à assurer le paiement des fournisseurs, et donc les laboratoires Mastéguée. Ce qui s’est passé est donc plutôt positif pour eux. »»
Bérénice Guyot reste prudente, mais positive, face à l’avenir de l’entreprise, qui emploie 35 employés. Les récits des laboratoires Masségué ont connu une bonne amélioration en 2024, avec un chiffre d’affaires de 9,3 millions d’euros. «Les derniers événements n’améliorent pas la visibilité! Mais nous avons des projets de développement, qu’ils soient commerciaux ou industriels. J’espère que s’il y a une perte sur GIFI, nous pouvons compenser ailleurs. Nous avons l’intention de continuer à nous projeter dans un avenir croissant. »»