“Nous sommes revendeurs donc nous déposons nos marchandises”, les tensions s’accentuent entre les agriculteurs et l’OFB

“Nous sommes revendeurs donc nous déposons nos marchandises”, les tensions s’accentuent entre les agriculteurs et l’OFB
“Nous sommes revendeurs donc nous déposons nos marchandises”, les tensions s’accentuent entre les agriculteurs et l’OFB

La tension monte entre l’Office français de la biodiversité et les syndicats agricoles La coordination rurale a mené une action ce samedi soir à Toulouse, déposant de la farine devant et dans le siège de l’OFB. LA FNSEA se mobilisera ce dimanche. Elles sont réalisées après qu’un agent de l’OFB ait comparé les agriculteurs à des « dealers », des projets qui ont suscité la polémique.

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Ils ont déposé leurs « marchandises » devant l’Office français de la biodiversité. Samedi 18 janvier au soir, des membres du syndicat de coordination agricole rurale se sont mobilisés pour protester contre les propos tenus par un agent de l’OFB sur France Inter. Il les a comparés à des trafiquants de drogue.

Hier soir, samedi 18 janvier dans la nuit, c’est la Coordination Rurale qui a mené une action devant les mêmes locaux de l’OFB, en asynchrone avec la FDSEA. ” Nous voulions mener une action commune avec la FDSEA et les JA mais ils ont refusé car les élections à la Chambre d’Agriculture approchent. », explique Lionel Candelon, président de la Coordination rurale d’Occitanie.

Enduit et chaux vive devant les locaux de l’OFB

© Lionel Candelon

Les agriculteurs ont ainsi déposé du plâtre, de la chaux vive et des enduits devant l’administration. « Nous sommes revendeurs donc nous déposons nos marchandises », décrit le représentant, qui détourne la métaphore : “Depuis que nous sommes devenus des zones de non-droit, nous refusons les contrôles des agents de l’OFB.”

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Le syndicat affirme que désormais l’agriculteur donnera un accord écrit avant tout contrôle et espère que « l’agriculture n’est pas sacrifiée au profit de l’environnement ».

C’est une intervention d’un agent de l’OFB qui a déclenché l’indignation de plusieurs syndicats agricoles. Sur les ondes de France Inter, le 15 janvier, il mettait « une minorité d’agriculteurs qui ont des problèmes avec les agents OFB » au même niveau que ” des dealers qui demanderaient aux policiers de ne plus contrôler les points de deal » .

Une comparaison qui n’a pas laissé les syndicats agricoles indifférents. La FNSEA a immédiatement réagi et a exigé que les agents de l’OFB ne contrôlent plus les exploitations.

En Occitanie, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs ont également réagi. Ils prévoient une action symbolique ce soir, dimanche 19 janvier devant les locaux de l’OFB à Trouulouse : un Agrideal. ” Il s’agit d’une action symbolique et ironique où les agriculteurs joueront le rôle de guetteurs tandis que d’autres accrocheront les banderoles. », Explains Laure Serres, president of FDSEA 31.

À ce jour, “ les excuses du ministère de tutelle de l’OFB, du ministère de l’environnement n’ont pas été formulées », regrette le président. Elle juge également le « comparaison déplacée, car nous ne refusons ni les lois de la république ni les contrôles », souligne-t-elle.

La FNSEA et les JA ont prévu une action de leur côté ce soir.

 
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