“La mairie de Toulouse et les services de l’Etat doivent agir”, estime Nature Environnement (FNE)

“La mairie de Toulouse et les services de l’Etat doivent agir”, estime Nature Environnement (FNE)
“La mairie de Toulouse et les services de l’Etat doivent agir”, estime France Nature Environnement (FNE)

l’essentiel
L’association nature environnement (FNE) Occitanie alerte les services de l’État et la mairie de Toulouse sur l’état préoccupant de la décharge à ciel ouvert du quartier de Ginestous qui échappe à tout contrôle. La ville compte collaborer avec la préfecture de la Haute-Garonne pour « trouver des solutions ».

En flânant le long du canal latéral à Toulouse, de nombreux promeneurs ont une vue imprenable sur une décharge à ciel ouvert, dans le quartier des Ginestous, qui n’est malheureusement pas nouvelle mais qui semble s’étendre de plus en plus. Dans le genre balade bucolique, on fait mieux. « Cela fait dix ans que nous faisons appel aux services de l’État (Dreal, DDT et secours) et à la mairie de Toulouse, mais nous attendons toujours des réponses », confie Hervé Hourcade, avocat environnement de la FNE. L’association est régulièrement informée par les riverains grâce notamment au déploiement de l’outil Nature Sentinelles créé en 2019.

Application des réglementations

L’association France nature environnement (FNE) Occitanie relance un message d’alerte aux pouvoirs publics pour leur demander d’agir et de faire respecter la réglementation. D’autant que les conséquences sur l’environnement sont préoccupantes.

Véhicules en fin de vie, bouteilles de gaz, palettes, pneus…

FNE décrit un site jonché de véhicules hors d’usage, de bouteilles de gaz, de palettes, de pneus, d’ordures ménagères et de ferraille. La FNE constate « des flux de fluides (hydrocarbures, huiles) issus de véhicules hors d’usage contaminant les sols et ce à proximité immédiate du canal du Midi et non loin de la Garonne ; brûlage à l’air libre de déchets à proximité des lieux d’habitation provoquant une pollution atmosphérique connue dans les habitats nord toulousains. Mais la situation persiste encore aujourd’hui et semble même s’aggraver. L’association de défense de l’environnement envisage d’engager une action pour non-conformité avec les pouvoirs publics devant le tribunal administratif de Toulouse.

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«Je salue la remise en cause du FNE»

Propriétaire des terrains où ont été construites les villes de Chênes et Picarel, la ville de Toulouse affirme avoir la volonté de prendre le sujet à bras-le-corps. « Je me réjouis de l’enquête de la FNE auprès des services de la ville et de l’État, explique le maire d’arrondissement Olivier Arsac. Nous avons nous-mêmes interpellé le préfet sur cette problématique qui dépasse aussi la problématique environnementale. Cette décharge est située à proximité des villes de Chênes et de Picarel où vit une importante communauté sédentaire de voyageurs, qui pratique le recyclage de la ferraille de manière inhabituelle. Il existe également un problème d’urbanisme incontrôlé avec des constructions. Cela pose enfin un problème de sécurité publique, car une économie de trafic de drogue s’y est implantée.

« Nous sommes tombés dans une zone de non-droit », insiste enfin l’élu toulousain qui attend un deuxième rendez-vous en préfecture après celui du 4 septembre.

France

 
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