L’immobilier suisse en 2025 – Investor.ch

La dernière étude de Wüestpartner met en lumière ce marché intérieur

Contexte économique

L’inflation a diminué plus fortement que prévu ces derniers mois, tirée par la baisse des prix du carburant et des produits importés. La probable baisse du taux hypothécaire de référence pourrait mettre les loyers sous pression et contribuer à réduire encore l’inflation en 2025.

Le risque d’un taux d’inflation trop bas est désormais également pris en compte par la Banque nationale suisse (BNS). À cela s’ajoutent les baisses de taux prévues par la Réserve fédérale américaine (FED) et la Banque centrale européenne (BCE), ainsi que le risque de surévaluation du franc suisse (en raison de son rôle de valeur refuge et des baisses de taux d’autres banques centrales). ), pourrait inciter la BNS à abaisser à nouveau son taux directeur. Ce dernier pourrait ainsi passer de 1,0% actuellement à 0,50% d’ici mi-2025.

Hébergement locatif

L’offre de logements locatifs a encore diminué cette année, comme le montre l’évolution des taux d’inoccupation et des volumes d’offre. Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), le nombre de logements vacants a diminué de 5% en 2024 et représente désormais quelque 52’000 logements. La baisse atteint 34% par rapport au niveau maximum observé, et même 39% sur le segment du logement locatif.

Les loyers moyens d’inscription devraient donc continuer à augmenter dans toutes les régions de Suisse, mais avec une moindre dynamique. Pour l’année 2025, nous prévoyons une augmentation des loyers d’offre de 1,9% en moyenne dans toute la Suisse.

Logement en propriété

Grâce à la baisse rapide et significative des taux hypothécaires, le financement externe des logements en propriété est redevenu nettement plus avantageux. Depuis octobre 2022, lorsque les taux hypothécaires ont atteint leur plus haut niveau récent, les coûts de financement annuels ont diminué de 8’400 francs pour les appartements PPE moyens et de 11’000 francs pour les maisons individuelles moyennes, soit une baisse de plus de 42%. Et ce alors que les prix ont augmenté respectivement de 6,8% et 4,2%.

La construction de maisons unifamiliales ralentit régulièrement depuis plus de deux décennies. Au début des années 2000, elle représentait encore 40 % de la construction de logements, contre 12 % récemment au niveau national. Cette forme d’habitat restant très prisée, la réduction de l’offre sur ce segment entraîne une forte hausse des prix.

La hausse des prix de l’immobilier s’accélère encore. Sur les quatre derniers trimestres, les prix de transaction ont augmenté de 4,8% pour les appartements en PPE et de 3,5% pour les maisons individuelles. Ces hausses sont, pour les appartements en PPE, nettement supérieures à la moyenne des dix dernières années de 2,7%, tandis que pour les maisons individuelles, elles se situent approximativement au niveau de la moyenne décennale de 3,6%. Nous anticipons de nouvelles hausses de prix en 2025 : 3,4% pour les appartements en PPE et 3,0% pour les maisons individuelles.

Zones commerciales

Malgré les défis structurels liés aux nouvelles méthodes de travail telles que le télétravail, le partage de bureau et les espaces de coworking, le marché suisse des espaces de bureaux fait preuve d’une étonnante robustesse. Après une augmentation des liquidités immédiatement après la pandémie, les chiffres de l’offre ont continué à baisser au cours des deux dernières années. En 2024, le nombre de surfaces de bureaux proposées était inférieur de 11 % au niveau de la même période en 2019.

On s’attend donc à une tendance à la hausse modérée des loyers des bureaux (+0,1%) pour l’ensemble du pays l’année prochaine. Mais avec des différences régionales : dans des villes comme Zurich et Genève, les récentes augmentations pourraient se poursuivre. Les perspectives sont toutefois moins optimistes dans les villes et les quartiers périphériques.

Wüest Partner s’attend à une nouvelle baisse des loyers de 1,5% par rapport à la moyenne suisse d’ici fin 2025. Malgré une consommation privée solide, une croissance démographique et une situation de l’emploi positive qui stabilisent le marché des surfaces commerciales, l’essor constant de la technologie numérique reste un facteur majeur. préoccupation. A court terme, la légère hausse de l’offre de surfaces commerciales devrait maintenir la pression sur les loyers. Mais les progrès technologiques et les ingénieuses stratégies de diversification ouvrent de nouvelles opportunités au commerce stationnaire.

2025.01.07.Offre de location

Lisez l’étude complète, cliquez ici

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Didier Deschamps décide de mettre fin à ses fonctions en 2026
NEXT « Rives de Moselle, l’interco qui ne se gêne pas »