« Rives de Moselle, l’interco qui ne se gêne pas »

« Rives de Moselle, l’interco qui ne se gêne pas »
« Rives de Moselle, l’interco qui ne se gêne pas »

Bords de Moselle par ici, Bords de Moselle par là. La communauté présidée par Julien Freyburger a marqué les esprits et créé le buzz en 2024. Pour fêter les dix ans de sa création, elle n’a pas fait les choses à moitié et a créé l’événement avant l’événement en accueillant des athlètes de renom, à deux pas de Paris. Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Laura Flessel, alias « La Guêpe », Tony Parker, l’icône du basket français, Justine Hénin, la légende belge du tennis ou encore Brahim Asloum et Steven Da Costa, respectivement champions olympiques de boxe et de karaté, l’ont successivement – et la liste n’est pas exhaustive. – sur le territoire pour des conférences ou des visites d’écoles ou de clubs. De grands et beaux moments de partage.

La santé et le futur hôpital Elsan sur toutes les lèvres

La communauté de communes Rives de Moselle fait également la une de l’actualité depuis plusieurs années avec l’arrivée prochaine, prévue pour 2026, du nouvel hôpital du groupe Elsan, leader de l’hospitalisation privée en . Avant-gardiste et très écologique, il regroupera, sur 33 000 m², deux établissements existants : la clinique Notre-Dame de Thionville et l’hôpital-clinique Claude-Bernard de Metz. Avec presque tous les services que l’on peut imaginer en matière de santé : des urgences, une maternité, un « SOS Mains », un institut de cancérologie aux nombreuses spécificités (cardiologie, orthopédie, urologie ou thoracique) pour une activité à 80 % ambulatoire. “Notre objectif est de construire l’hôpital de demain, où les nouvelles technologies s’associent à une approche humaine pour offrir des soins de qualité”, a annoncé avec conviction Gabriel Giacometti, le directeur général des hôpitaux Elsan de Moselle, lors de la pose symbolique de la première pierre, le 28 octobre 2024. « C’est un véritable défi et un changement quasi révolutionnaire pour le territoire, car un tel établissement de santé au nord de Metz et sur le sillon de la Moselle engendrera forcément d’autres aménagements. Près de 300 médecins et 800 employés hospitaliers viendront y travailler. Tous les projets de santé y seront présents. On peut même naître à Maizières-lès-Metz à partir de cette date. Soutenir votre création est une opportunité qui ne se représentera plus », admet avec fierté Julien Freyburger, qui pense chaque matin en se rasant à cette arrivée depuis longtemps, même si sa communauté a concrètement assumé des compétences en matière de santé dès le 1er janvier. 2025.

Riv’Connect, le futur réseau de transports urbains

En 2025, Rives de Moselle passera également à la vitesse supérieure en matière de mobilité, dont elle a la responsabilité depuis juillet 2021. Outre la transformation et le renforcement de son réseau de pistes cyclables afin de favoriser les déplacements quotidiens à vélo et à pied, la Communauté de communes a décidé de se doter de son propre réseau de transports urbains. Son nom ? Riv’Connect. « Il y a un vrai besoin car il y a des flux qui vont vers la métropole messine, vers Thionville ou Luxembourg, mais aussi en interne. Ceux qui sont tournés vers l’intérieur sont presque aussi importants que ceux qui sont tournés vers l’extérieur. Nous sommes dans une situation très équilibrée», explique Patrick Abate, maire de Talange et vice-président adjoint à la Mobilité. Gérée par Keolis 3 Frontières pour plus de 820 000 euros, « avec tranche optionnelle », Riv’Connect disposera dans un premier temps de quatre lignes de bus qui seront testées à partir de juin 2025. La ligne 1 reliera la gare d’Hagondange à la zone Eurotransit via l’autoroute Gustave-Eiffel. école à Talange. Les lignes 2 et 3 desserviront respectivement les quartiers Malambas et Jonquières, Marques Avenue et Leroy Merlin depuis la gare de Maizières-lès-Metz. Enfin, la ligne 4 assurera la liaison vers la gare de Maizières-lès-Metz, la zone EuroMoselle et l’Ecoparc. « Nous allons construire l’offre petit à petit avec un abonnement à 20 euros par mois et un ticket unique à 1,50 euro. A terme, il y aura au minimum 5 à 6 lignes sur ce réseau et 8 à 9 au maximum. Il y aura probablement une ligne urbaine entre Richemont et Maizières-lès-Metz et une autre entre Gandrange et la gare d’Hagondange. C’est une manière d’attirer les habitants de la rive droite vers les lignes les plus fréquentes, probablement avec un système de transport à la demande ou de type minibus. Mon souhait est de faire des boucles entre toutes ces connexions, ce serait un gage de réussite », insiste Patrick Abate. Le coût de ce réseau serait de l’ordre de 3 à 5 millions d’euros par an.

Focus sur la transition écologique et énergétique

Rives de Moselle est également innovante en matière de transition écologique et énergétique. Un exemple ? L’hôtel communautaire, réhabilité en 2024 pour près de 600 000 euros, est désormais « exemplaire », affirme Julien Freyburger, à cet égard avec 125 panneaux photovoltaïques sur les façades ouest, sud et en toiture. Sans oublier l’installation de brise-soleil orientables sur les fenêtres et la cage d’escalier vitrée de la façade sud. Dans le même esprit, la piscine Plein Soleil de Maizières-lès-Metz a rouvert ses portes le 4 novembre 2024 après presque deux ans de réhabilitation. Sa facture énergétique annuelle diminuera de 40 %, notamment grâce à l’installation de 194 panneaux photovoltaïques et au raccordement au futur chauffage urbain de la ville. Tout simplement impressionnant, à l’image de la future nouvelle déchetterie associative, opérationnelle à la rentrée 2025 à Maizières-lès-Metz, pour un montant total de deux millions d’euros. La Communauté de Communes ne s’arrête pas là et développe la collecte des biodéchets sous forme de contribution volontaire. 27 équipements ont déjà été déployés dans les communes qui en ont fait la demande. Plus de 500 composteurs ont également été distribués depuis fin 2023 dans la région. Elle est également très active au niveau pédagogique dans les écoles avec la création d’un livret spécifique. « Celui-ci contiendra des informations pédagogiques et sera accessible aux enfants du premier cycle (CP et CE1) et du deuxième cycle (CE2-CM2) sur des thématiques variées, comme le compostage, le tri des déchets, le gaspillage alimentaire, la biodiversité, la sensibilisation à l’eau, etc. Il sera accompagné d’une mascotte permettant aux enfants de s’identifier à Rives de Moselle et à ses actions. Il sera distribué aux 29 écoles primaires du territoire, ce qui représente environ 4 000 élèves », prévient Jean-Luc Queuniez, maire de Richemont et vice-président chargé de la collecte et de la valorisation des déchets.

Un savoir-faire économique et industriel

Si la communauté change de braquet dans de nombreux secteurs, elle peut encore compter sur sa vitalité économique et industrielle. Elle compte près de 26 000 salariés, ce qui en fait le deuxième EPCI de Moselle derrière l’Eurométropole de Metz, en nombre d’emplois salariés dans le secteur privé, mais aussi 18 parcs d’activités et 3 464 établissements comme l’incontournable Chaussea ou Schneider Electric. Elle abrite surtout des fleurons industriels comme Stellantis (Trémery), l’un des premiers employeurs moscovites, NovAsco (Hagondange), repris durant l’été 2024 par le fonds britannique Greybull ou encore Arcelor-Mittal Research, le premier centre de recherche au monde sur les aciers. « Rives de Moselle est un territoire qui a historiquement l’industrie comme ADN et doit la préserver. Depuis, de nombreuses entreprises se sont installées ici et de nombreux emplois ont vu le jour. Si aujourd’hui nous sommes sur une courbe moins ascendante, c’est parce que nous sommes arrivés au sommet de l’ascension. La force de ce territoire, c’est que l’industrie crée de la valeur ajoutée et intègre pour cela beaucoup d’innovations », indique Rémy Sadocco, maire de Mondelange et vice-président adjoint au développement économique.
Rives de Moselle l’a bien compris et met tout en œuvre pour attirer et chouchouter les nouvelles entreprises. Elle propose d’accompagner ceux qui investissent dans l’immobilier dans le cadre de la création ou de l’expansion d’une activité grâce au dispositif Amie 57. Quatre projets ont ainsi été soutenus en 2024 pour 97 400 euros. Depuis 2006, elle collabore également avec l’association Initiative Metz, qui accompagne les créateurs d’entreprises avec des prêts d’honneur sans intérêts ni garantie, permettant de créer un levier bancaire. Plus de 20 entrepreneurs locaux ont été accompagnés en 2023 et 2024 pour un total de 250 000 euros.
Symbole de cette séduction, Malezieux et huit sociétés du groupe dont la holding s’installeront dans le quartier voisin de Meltem à Norroy-le-Veneur, en 2025. « Ce choix a été fait parce que Malezieux est trop loin. est à l’étroit à Woippy et a besoin d’espace pour s’adapter à sa croissance. Plusieurs sociétés du groupe sont désormais locataires et avaient besoin d’un terrain dans le quartier. Rives de Mo-selle est une communauté dynamique tournée vers l’économie de son territoire. Ce projet ambitieux, actuellement à l’étude, constituera un véritable village d’entreprises dont les premières pierres sortiront de terre en 2025″, a confié Bernard Nucci, l’homme fort de l’entreprise spécialisée dans l’assainissement et l’hygiène. L’implantation de celui-ci à Rives de Moselle témoigne une nouvelle fois que l’agglomération présidée par Julien Freyburger est bien celle qui monte au niveau départemental. Jusqu’à quel point?

Pour en savoir plus : rivesdemoselle.fr

 
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