Situé à Longchamp-sur-Aujon, Variétés Cabaret gagne en notoriété et séduit de plus en plus de gens du Haut-Marnais. Pour y arriver, le « travail de fou » implique de la préparation, de l’organisation…
Strass, plumes, paillettes, danse, « show » devant… Variétés Cabaret nous épate depuis plus de 10 ans. Derrière ces majestueux les spectacles cachent deux personnes à qui l’on doit un organisation complètement fous : Caroline Bertrand et Grégory Pascal
Un duo efficace
Respectivement vice–président et président, ces bénévoles (tout comme le reste de la troupe) ne comptent pas leurs heures. travail d’écriture, chorégraphiesvoix off, lumières, décors, administration, réservations, comptabilité, lettres… « Nos journées devraient durer 48 heures, il faut vraiment être passionné“, Lance Caroline. « Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est parce qu’il y a énormément de travail derrière cela. On s’en donne les moyens et c’est le résultat de beaucoup de travail” ajouter Grégory.
Ils jouent des heures supplémentaires
UN saison se déroule sur un an et demi, de septembre à avril de l’année suivante puis de septembre à décembre de la même année. Puis vient le extensions qui ont lieu en janvier et février.
“On s’autorise des choses qu’on ne ferait pas dans la vie.”
En 2025, il y aura quatre dates en prolongementdeux à Bar/sur/Aube et deux à Chaumont. “Dans septembrenous avons ouvert les réservations pour extensions de janvier et février 2025. Ils ont commencé à 8h. A partir de 7h30 ça n’arrêtait pas de sonner, saturation de ma messagerie vocale, jusqu’à 67 appels manqués pendant que je prenais un appel. réservation. Caro et moi ne pouvions pas bouger avant 13h30 ! Une femme a même essayé d’appeler pendant 2h30 pour nous joindre ! explains Grégory.
Les 700 places prévues pour la première soirée à Chaumont ont été vendues en 3 heures… “Il a donc fallu ajouter une date le lendemain afin d’essayer de satisfaire le plus de monde possible.”
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Excellent travail d’équipe
Caroline s’occupe principalement des visuels du spectacle et chorégraphie tandis que Grégory gère la partie technique et la mise en scène. “Mais c’est vraiment un travail à quatre mains.” Ces deux acolytes sont en contact au moins une fois par jour et pour chacun, c’est un travail à chaque instant, jour et nuit.
Forte expérience
“Non graphique a apporté une autre dimension, crédibilité, légitimité à l’association. Cela contribue à notre croissance !précisent-ils. Grégory travaille rapidement sur la communication, le logo, avec « La commande », située à Biesles. Il a aussi « J’ai harcelé TF1 pendant 1 an, un mail par jour, et ça a payé ! » Ensuite, France 2 les a également contactés… Une belle reconnaissance de leur implication. « Mon envie est de développer le nom de Variétés Cabaret pour mettre en valeur investissement de tous les bénévoles »soutient Grégory, fier de sa troupe.
Un cabaret réputé
Le cabaret est même répertorié dans le livre « 100 idées à faire en France », inimaginable pour ce petit groupe de bénévolespartant de presque rien, hormis leur motivation et leur dévouement. Ils ont cru en ce projet qui prend aujourd’hui une ampleur nationale !
Pourtant, ces bénévoles aguerris restent humbles et peu sûrs d’eux malgré les années qui passent : “le scène est une thérapie souligne Caroline. « On s’autorise des choses qu’on ne ferait pas dans la vie. Nous sommes dans des situations personnagescela aide à l’estime de soi. On se remet toujours en question, on doute de tout mais c’est ce qui nous fait avancer.