« Les Parisiens ont parcouru des kilomètres pour venir jusqu’à nous »

« Les Parisiens ont parcouru des kilomètres pour venir jusqu’à nous »
« Les Parisiens ont parcouru des kilomètres pour venir jusqu’à nous »
Le TOP 15 des meilleures friteries

Au royaume de la frite, un roi improbable : Corentin Vicqueray. Car rien ne le prédestinait à jongler avec les cornets et les sauces. « Il y a quatre ans, j’ai perdu mon emploi, dit-il. J’ai travaillé dans le châssis à la base. Et puis, une opportunité s’est présentée lorsque l’ancien salon de coiffure, juste ici, a fermé ses portes. C’était celui de ma mère et le bâtiment lui appartenait. On s’est dit : pourquoi pas une friterie ? C’est typiquement belge et dans le village, les habitants rêvaient d’avoir une friterie physique sur la place. Nous avons écouté cette demande et nous y sommes, quatre ans plus tard, nous sommes toujours là. Avec une pointe d’audace et beaucoup de gras de bœuf, l’idée a germé sur le terreau de la convivialité et du bon voisinage, pour s’épanouir en une institution locale. «Je n’avais aucune formation. J’ai découvert, j’ai regardé comment ça se passait ailleurs et puis j’ai commencé.

Une frite qui croustillante au-delà des frontières

Aux quatre coins du plat pays, nous défendons bec et ongles notre QG des meilleures frites. Qu’il s’agisse de la cabane du coin, d’une brasserie à part entière ou simplement de la friteuse dans le garage de maman. Mais c’est à Lesve que les amateurs de plats croustillants doivent désormais poser leurs serviettes en papier et boire leur Tropico. « Nous ne nous y attendions pas du tout. L’année dernière nous étions 4èmes au classement, nous espérions donc le top 3 mais nous n’imaginions jamais finir sur la première marche du podium. Je suis vraiment très reconnaissant envers toutes les personnes qui nous ont aidés, soutenus et qui nous aident.

Si la clientèle est majoritairement locale, l’établissement attire aussi les amateurs de frites venus de plus loin. « Récemment, les Parisiens en vacances à Nivelles ont parcouru 60 kilomètres pour venir chez nous. Ils étaient ravis, confie le restaurateur de frites reconverti. Nous avons également accueilli des Metzois. » Et désormais, son titre en poche, l’établissement est devenu une véritable étape gastronomique pour les amateurs de frites authentiques.

Aucune lassitude dans le cornet

Les frites valent le coup. Derrière cette success story, il y a aussi des sacrifices. « Travailler dans une friterie, c’est manquer tous les week-ends : anniversaires, mariages, fêtes. Mais on essaie d’adapter les horaires pour profiter un peu de notre petite fille. Des sacrifices mais qui ont aujourd’hui un goût de victoire.

Quant au risque d’overdose en frites, Corentin tranche sans hésiter, et avec une bonne dose d’humour : « On nous avait dit que nous serions dégoûtés, mais quatre ans et demi plus tard, ce n’est pas le cas. Je mange encore des frites presque tous les jours. Une passion intacte qui, vu l’enthousiasme des clients, est hautement contagieuse.

Chez « Lesve ta frite », on ne sert pas que des frites, on sert du réconfort culinaire en cornets ! Ici, on croustillant, on discute, et on repart avec la pomme de terre. N’en déplaise à nos voisins français et à leurs frites, les frites sont belges et les meilleures sont à Lesve semble-t-il, punt aan de lijn.


Une histoire de famille avec des ingrédients locaux

Rituel incontournable du dimanche soir ou compagnon de fin de soirée, les frites ne sont pas qu’un aliment : elles sont un pilier de l’alimentation belge, un plaisir parfois coupable, mais toujours accepté. A Lesve plus qu’ailleurs maintenant. Et Corentin Vicqueray doit ce sacre à un subtil mélange d’ingrédients : des produits frais, un service qui donne l’ambiance et une dose de passion plus généreuse qu’une mitrailleuse bien garnie. « Nous travaillons de la viande pure viande bovine directement issue de l’abattoir. Les frites sont préparées avec des pommes de terre locales. Et pour la cuisine, la graisse de bœuf fait toute la différence. C’est le secret des frites croustillantes. à l’extérieur et fondant à l’intérieur.conclut Corentin Vicqueray avec un air de connaisseur, tel un chef dévoilant son arme secrète.

Il y a un autre ingrédient magique qui fait ici la différence : l’esprit de famille. Et quand on parle de famille, on parle de main d’œuvre : « Mon conjoint prépare nos fameux hamburgers maison, ma sœur ou demi-sœur aide à la caisse, et parfois ma meilleure amie vient donner un coup de main.

 
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